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La réaction que l'on attendait
Après un 15km globalement décevant, l'ensemble des fondeurs de l'équipe de France voulait absolument se reprendre lors de ce relais disputé sous des températures printanières, 12°C environ.
On était loin d'un paysage d'hiver pour cette épreuve mais cela n'a empêché le public de venir très très nombreux encourager les fondeurs avec drapeaux, klaxons et fumigènes.
Malgré la chaleur la piste a très bien tenu et on se doit également saluer l'énorme boulot des organisateurs qui ont, depuis dix jours, énormément travaillé pour sauver leur étape de coupe du monde.
A noter, petite parenthèse, qu'une grosse coupure internet ce matin a failli remettre en cause le départ des relais, mais là encore l'équipe organisatrice a su trouver la solution en un temps record.
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Jean-Marc Gaillard, premier relayeur Français en classique, a pris un bon départ en restant dans le groupe de tête tout au long de son 8km.
Ensuite il faut souligner la très belle prestation du Jurassien Alexis Jeannerod, un fondeur qui s'est entrainé seul durant toute la préparation, avant de se faire une place au soleil.
A force de travail il a su intégrer l'équipe puis gagner sa place en relais avant d'obtenir quelques minutes plus tard une récompense énorme.
Pendant que Jeannerod restait lui aussi dans le groupe de tête, on s'est vraiment demandé pourquoi Sundby avait décidé de partir avec des skis de skating et d'effectuer toute la boucle en double poussée.
Vue la difficulté des deux bosses, le Norvégien n'a évidemment pas pu faire de différence !
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On se retrouve à la mi-course avec encore huit équipes devant.
Clément Parisse, l'homme en forme, se met alors en action et tente de secouer le peloton. Le Norvégien Gloeersen lui prête main forte et progressivement la Suède et la Finlande (privées de plusieurs ténors) lâchent prise.
L'Italie suivra le même chemin quelques instants plus tard.
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La course se jouera dans la dernier relais avec Boegl pour l'Allemagne, Krogh pour la Norvège, Ustiugov pour la Russie et le N°1 Tricolore Maurice Manificat.
Tous les supporters sont à bloc et les "Allez Maurice" fusent un peu partout. On attend la fameuse attaque du Tricolore et elle arrivera un peu plus tard, elle sera suffisante pour faire sauter l'Allemand.
Le podium est assuré au moment ou Krogh et Ustiugov déposent Manificat. Meilleurs finisseurs, ils vont se jouer la victoire au sprint avec encore une fois la victoire, comme sur le 15km, pour le Norvégien.
Deuxième place pour la Russie et troisième rang pour une France aux anges, heureuse de réussir le troisième podium en relais de toute l'histoire de la coupe du monde.
Un groupe qui avait besoin de ce podium, le premier en relais depuis 2008, pour se rassurer avant le prochain Tour de Ski...
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La réaction de Maurice Manificat
"Pour moi c'était un relais parfait. C'était une composition inédite donc on se lançait dans l'inconnu. On savait qu'on pouvait jouer le podium 8 ans après car notre dernier podium en Coupe du monde c'était en 2008.
Pendant mon relais je voulais rester caché, suivre un peu la tendance et j'étais bien ! Merci au public pour les encouragements, on le sait, la Clusaz c'est l'un des plus beaux spectacles auxquels on ait droit sur la Coupe du monde"
La réaction de Jean-Marc Gaillard (source SkiChrono):
"Individuellement, nous n'arrivons pas à élever notre niveau mais collectivement, c'est différent. Peut-être que la course d'hier nous a débloqué. Aujourd'hui, les sensations étaient bien meilleures et le soutien était juste monstrueux."
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Photos : Nordic Focus
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