De la concurrence pour le Grand-Bornand et la France
On sait que la station des Aravis souhaite retrouver une place au plus vite sur le calendrier mondial mais pour le moment elle doit patienter jusqu'en décembre 2017, dans le meilleur des cas.
Le Grand-Bornand aimerait bien une place fixe mais pour le moment la Fédération Internationale ne veut pas. Il faut dire que les places sont chères avec Antholz, Oberhof, Ruhpolding, Oslo, Östersund, Hochfilzen et la Russie. Autant de stations et de pays assurées encore pour longtemps de recevoir la coupe du monde.
La Finlande reste aussi plus sur les rangs avec Kontiolahti, la Slovénie avec Pokjluka et pas mal de sites en Russie prêts à investir beaucoup d'argent pour faire venir les meilleurs. La Biélorussie pourrait aussi se mettre sur les rangs.
La France devra donc se montrer très convaincante pour organiser de façon pérenne une étape de coupe du monde. D'autant plus que la candidature du Grand-Bornand possède les qualités de ses défauts : un stade de biathlon démontable, un cas unique parmi toutes les stations intéréssées.
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A cette liste s'ajoute maintenant une candidature Suisse via la station Grisonne de Lenzerheide
Depuis décembre 2013 un stade de biathlon tout neuf attend les skieurs. Pour le moment cette installation bénéficie d'une licence B et peut organiser par exemples des épreuves IBU Cup.
Pour obtenir la licence A et donc le droit d'organiser des épreuves de coupe du monde, de nouvelles infrastructures sont nécessaires.
"Pour une Coupe du monde, il faudra attendre au moins jusqu'en 2019", explique Markus Regli, responsable du biathlon à Swiss-Ski. "Il existe déjà beaucoup de sites opérationnels de par le monde, et la licence A ne constituera pas une garantie automatique."
Lenzerheide, qui vient d'obtenir le départ du Tour de Ski 2016, connait la musique pour séduire les décideurs. Ceci sans oublier la coupe du monde de ski alpin passe souvent à l'honneur dans cette station.
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La Suisse, et toujours ce canton des Grisons très actif, souhaite aussi une étape de coupe du monde de saut à ski
Un nouveau tremplin H112 est en construction à St-Moritz et sera terminé dans un an environ, ceci pour un budget autour des 12 millions de CHF.
"Nous avons l'avantage à St-Moritz de pouvoir produire de la neige très tôt dans la saison", raconte Berni Schödler, responsable des sauteurs suisses.
L'ambition grisonne ne fait aucun doute: "Nous voulons héberger une étape de Coupe du monde sur le long terme. Il s'agit maintenant de savoir précisément comment l'événement peut s'intégrer à la station", ajoute Berni Schödler.
En attendant la venue de la coupe du monde, le nouveau site de St-Moritz espère accueillir de nombreuses équipes pour des stages d'entrainement. De quoi faire rentrer un peu d'argent avant le premier grand rendez-vous.
Photo : Nordic Focus