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Tilda Johansson change tout

La biathlète Suédoise, âgée de 24 ans, s'est faite un nom en remportant le classement général de l'IBU Cup en 2023. Ensuite, elle intègre logiquement l'équipe nationale A mais rien ne va lui convenir.

Epuisée physiquement et mentalement, elle décide de stopper sa saison dès le mois de janvier et de mettre son sport de côté, pour faire du ski de fond et retrouver, disait-elle, "du plaisir".

"J'ai connu un effondrement total mi-janvier en Italie, j'étais tellement détruite que je n'en pouvais plus. Je pense que j'ai pleuré depuis la ligne d'arrivée jusqu'à m'endormir. J'ai pleuré pendant plusieurs jours.

J'ai pleuré parce que c'était un tel soulagement que ce soit fini. C'était évidemment le plus dur et la décision la plus triste que j'ai jamais prise, mais c'était aussi la plus évidente" explique Tilda Johansson à Aftonbladet.

Victime d'une commotion cérébrale l'été dernier durant la préparation, elle regrette aujourd'hui d'avoir voulu remettre un dossard.

"Je n'aurais pas du tout dû commencer cette saison. Je le ressens ici et maintenant. Je me suis effondré, je ne me suis pas rendu service. Mais j'ai attendu la première étape de coupe du monde à Östersund tout l'été.

Mais je ne l'ai pas fait pour moi-même, Je l'ai fait pour que personne ne soit déçu de moi car je me serais senti coupable."

Aujourd'hui, quelques jours après la fin de saison, Tilda Johansson a envie de prendre un nouveau départ mais selon ses propres règles, en claquant la porte de l'équipe nationale pour s'entrainer et faire ce qu'elle veut.

"Je sais que l'hiver prochain, je veux aller vite, je veux bien faire, mais je ne veux pas que le chemin pour y arriver soit comme avant. Je ne veux pas revenir à la vie que j'avais.

J'ai décidé de ne pas faire partie de l'équipe nationale et de la fédération la saison prochaine. Je réaliserai mon programme chez moi à Övik et Sollefteå.

Ne pas être avec les autres à Östersund, mais simplement faire ce que je veux, ce en quoi je crois, ce qui fait je me sens bien.

Je pourrai être plus flexible et ne pas me sentir obligé de faire partie d'un groupe, de me comporter d'une certaine manière ou de participer à une retraite ou une séance d'intervalle spécifique

Bien sûr, j'aurai de l'aide avec un entraîneur et tout le reste, mais je ne veux être lié à rien et je veux pouvoir être coach de moi-même et décider ce que je veux, Au lieu de suivre un programme préétabli comme on le fait dans une équipe nationale.

J'espère que l'équipe nationale et la fédération parviendront à prendre cela de la bonne manière, je ne veux pas créer de drame.

En même temps, je sais que quitter l'équipe nationale n'est pas la chose la plus populaire, mais il s'agit de mon bien-être et je crois que les gens comprennent" conclu celle qui a choisi une nouvelle approche, à la fois courageuse et risquée.

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