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Les meilleures ont gagné
Annoncées comme les grandes favorites de ce relais féminin des mondiaux de Nove Mesto, disputé devant une foule immense, les biathlètes de l'équipe de France ont justifié leur statut de meilleure équipe du monde.
Malgré quelques sueurs froides, aucune nation n'a été en mesure de rivaliser sur la durée et le quatuor Lou Jeanmonnot, Sophie Chauveau, Justine Braisaz Bouchet et Julia Simon permet à la France de fêter son premier succès aux mondiaux, sur ce format.
Un exploit XXL, attendu, qui récompense la nation N°1 du biathlon féminin et tout le travail mis en place par les athlètes et le staff depuis plusieurs années. Un sacre qui est aussi celui de nos deux immenses stars, Justine Braisaz Bouchet et Julia Simon, deux filles qui sont en train de se construire un palmarès complètement dingue.
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𝗦𝗨𝗥 𝗟𝗘 𝗧𝗢𝗜𝗧 𝗗𝗨 𝗠𝗢𝗡𝗗𝗘, 𝗠𝗘𝗥𝗖𝗜 𝗟𝗘𝗦 𝗙𝗜𝗟𝗟𝗘𝗦 🇫🇷
— Eurosport France (@Eurosport_FR) February 17, 2024
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Un scénario sympa
On avait pas trop de doutes sur la capacité des Tricolores à faire exploser leurs rivales et après quelques minutes de course, avec une Lou Jeanmonnot énorme, on s'est même demandé si la France n'allait pas tuer le suspense, d'entrée.
La récente championne du monde du relais simple mixte va réaliser un relais impeccable et déjà creuser des écarts sur les autres nations médaillables.
Une totale démonstration Tricolore est alors possible mais Sophie Chauveau, pas dans un bon jour au tir, avec un tour de pénalité couchée, puis debout, va redonner de l'intérêt à ce relais.
A mi course, la France est 8e à 45sec de l'inattendue Estonie, à 20sec de la Norvège, Suède et Allemagne. Rien d'insurmontable pour une Justine Braisaz Bouchet des grands jours.
Impressionnante de précision, évidemment redoutable sur les skis, la Savoyarde replace l'équipe de France seule en tête et lance Julia Simon avec 20sec de marge sur la Suède des soeurs Oeberg.
Simon va parfaitement contrôler sa dernière rivale, Elvira Oeberg sur la piste, réaliser un tir couché parfait et, il fallait tout de même nous faire trembler un peu, manquer trois cibles sur son dernier couché.
Les rafales de vent, qui ont forci, sont venues compliquer la tâche des biathlètes, mais la reine des mondiaux ne craque pas et finit par abattre ses trois dernières cibles récalcitrantes.
Derrière c'est encore pire pour Elvira Oeberg, qui file sur l'anneau de pénalité, laissant Julia Simon et toute l'équipe de France vivre un dernier tour en toute quiétude, avant de célébrer, toutes ensembles, cet or historique.
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La Suède et l'Allemagne sur le podium
Auteures d'une belle course, Anna Magnusson, Linn Persson, Hanna et Elvira Oeberg, viennent s'offrir une belle médaille d'argent.
Les jaunes et bleues ont longtemps laissé l'équipe de France sous pression mais cette année, les soeurs Oeberg sont dominées, au tir et sur les skis, par le duo Braisaz, Simon et cela ne suffit plus pour jouer la gagne.
Distancées sur les skis, les Allemandes avec Hettich Walz, Grotian, Voigt et Schneider, ne pouvaient pas espérer mieux que cette médaille de bronze, chipée, ou presque, à cette surprenante équipe d'Estonie sur le dernier tir.
Si, à l'avenir, les biathlètes de la Mannschaft veulent rivaliser avec les Tricolores, elles sont dans l'obligation de passer un énorme cap sur les skis. Sinon, les deux prochaines années, vont paraître bien longues.
L'Ukraine termine 5e, la Pologne 6e et la Norvège seulement 10e après deux derniers relais totalement catastrophiques pour Ida Lien et Ingrid Tandrevold.
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