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Belorgey, 2e Français sur la mythique Vasaloppet
Agé de 26 ans, le fondeur du Tean Vercors a pris dimanche, pour la première fois, le départ de la Vasaloppet. Il va réaliser un de ses rêves et surtout terminer 54e du classement final, deuxième Tricolore, derrière Thomas Joly, 37e.
De retour à la maison, Yan Belorgey revient en détail sur cette journée inoubliable. Un récut d'une aventure au long cours, publié sur la newsletter du Team Vercors.
"Depuis que j’ai commencé le ski de fond, j’ai toujours entendu parler de la Vasaloppet ! Et cette année j’ai pu enfin y participer. En plus, c'était la 100e édition. Un régal.
La "Vasa", c’est 90 km et donc une découverte de soi au milieu d’une marée humaine de 16 000 personnes qui à 8 h du matin, au coup de canon, s’élancent en même temps pour rallier l’arrivée !
Cette édition aura pour moi était une grande découverte, et surtout une grande réussite sans savoir trop quel objectif j'étais venu chercher.
En terme de résultat, un top 100 m’aurait satisfait mais dès la première montée, au km 3, je suis dans le coup et au premier ravitaillement, on m’annonce 45e, alors je me sens pousser des ailes et j'accroche un petit groupe."
(Suite sous la photo)
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"Au km 18, je lâche celui-ci dans la descente, faute d’une très bonne glisse. Il s’en suit 40 km d’un long chemin de croix en solitaire !
Jamais je n’aurai penser une seul seconde être seul alors que nous étions 16 000 au départ… Un combat face à moi même s’engage.
Les questions fusent dans ma tête : quand boire ? quand prendre ce gel ? est -ce que j’en mets assez dans les bosses, les plats, les relances ? Puis au km 60, un groupe revient de l'arrière et, là, petit coup de bambou. Il est difficile de les suivre.
Je passe de la 44e à la 50e place puis un autre groupe me rejoint. J’arrive à tenir ce groupe et c'est avec lui que je rallierai l’arrivée tant bien que mal.
J'ai ressenti des douleurs dans des zones de mon corps où je n’avais encore jamais ressenti quelque chose…
Mais voilà au bout de 4h18'47, je coupe la ligne, détruit physiquement mais heureux et satisfait d’avoir fait honneur à cette mythique course !
Un grand merci au Team TNE Coste qui m’a accueilli en Suède, farter, ravitailler !"
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