...

Justine Braisaz Bouchet impatiente de retrouver la compétition

La championne olympique aborde la dernière partie de sa carrière (3 ou 4 ans maximum, indique t'elle) avec une grosse envie et toujours le plein d'objectifs. Après sa pause maternité, elle a retrouvé une équipe de France différente et plus jeune.

"Mes coéquipières sont pleines de vie. Fraîches : c’est l’adjectif que je leur attribuerais concernant la vie de groupe. Mais j’ai l’impression d’avoir fait ma préparation un peu plus de mon côté. Au sein du groupe, j’ai mon quotidien, mon rythme. Souvent, j’observe et cela me fait rigoler.

Sur la piste, c’est vraiment intéressant parce qu’elles ont toutes des qualités et un fort potentiel. Et c’est ce qui m’intéresse. Que ce soit le groupe A ou le B, il y a des athlètes qui sont très performantes. Alors, j’ai hâte qu’elles éclosent car cela me booste.

Il y a plein de fois dans la préparation, par exemple avec Lou (Jeanmonnot) ou Sophie (Chauveau), où elles m’ont poussée dans mes retranchements. Je me suis dit, “ok, je suis moins forte qu’elles”, cela me pique un petit peu.

Alors je cherche les outils pour rehausser mon propre niveau, donc c’est un bon moteur." explique Justine Braisaz Bouchet dans un interview accordé au Dauphiné.

...

Braisaz-Bouchet110322cm1270.JPG

...

Les objectifs de Justine Braisaz Bouchet

Pas de chiffres, pas d'évènement précis, la biathlète des Saisies préfère se concentrer sur la performance. Elle avoue également son envie de devenir une bonne tireuse, de maitriser l'aspect mental face aux cibles.

" Je dirai, en tant que compétitrice, que je me suis préparée et entraînée comme si j’allais faire des podiums cet hiver. Avec toutes les inconnues qu’il y a, j’en ai conscience. Je sais que physiquement, le niveau international ne m’a pas attendue sur la piste, il y a une grosse densité.

En termes de résultats, je vois une fourchette large. J’espère monter sur la boîte plusieurs fois cet hiver. Je m’imagine être dans un top 10 régulièrement.

Mon objectif principal est d’être quelqu’un sur le pas de tir. Cela me démange ! C’est ce qui me tient le plus à cœur. C’est pour cela que j’avais autant envie de revenir à la compétition, de pouvoir me réaliser face aux cibles.

 Jusqu’à maintenant j’avais peur. Je n’avais pas confiance, j’étais effrayée face aux cibles. Alors aujourd’hui, je me demande pourquoi j'avais toutes ces pensées. Maintenant je me dis ok, tu sais faire techniquement et c’est tout. "

Vous pourriez aussi aimer :