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Zermatt réagi de manière forte

Suite à la décision de la FIS, sur demande de la plupart des équipes et des skieurs, d'enlever les descentes de Zermatt du calendrier de la coupe du monde, les organisateurs n'ont pas tardé à réagir, et de manière forte.

Malgré le contrat de 5 ans qui liait la station à la FIS, l'annulation a été officialisée dès la fin de saison. Alors, pour se venger, et plaire à tout le monde, la station Suisse a pris une décision radicale.

«Ce n’est pas de la vengeance», explique Markus Hasler, directeur général des remontées mécaniques de Zermatt.

«Quand vous lancez un produit, d’un point de vue économique, il faut regarder de quelle manière le marché réagit, à savoir les athlètes et les entraîneurs.

Apparemment, le produit ne plaisait pas, puisqu’ils n’ont fait que de le critiquer. Dans ces cas-là, on retire le produit du marché».

Il en a été de même avec les entraînements sur notre glacier durant l’été ou l’automne. Les skieurs ne faisaient que de rappeler qu’il y avait trop de vent et qu’ils préféreraient se rendre en Amérique du Nord ou du Sud.

On s’est donc demandé si ce qu’on faisait chez nous était juste ou non. Après réflexion, on s’est donc dit qu’on devait les laisser aller là-bas, si tout était tellement mieux ailleurs.»

La réaction de l'organisation peut se comprendre et elle fait en tout cas beaucoup de perdants.

Sous couvert de la bien pensance et de l'écologie, il était de bon temps de critiquer ces descentes de Zermatt.

Et finalement quelques mois plus tard, toutes les équipes devront, au lieu de s'entrainer en Suisse, s'envoler en Amérique du Sud ou en Australie pour trouver de la neige durant la préparation estivale, avec une empreinte carbone multipliée par 100.

Quant aux pistes du glacier de Zermatt, elles seront rendues au public et aux jeunes skieurs de la région.

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