Championnats du Monde juniors / Val di Fiemme : Relais 4*5km hommes
Médaille d'or : Eivind Krane Heimdal, Petter Reistad, Johan Hoel, Eirik Sverdrup Augdal
Médaille d'argent : Richard Jouve, Valentin Chauvin, Jules Lapierre, Jean Tiberghien
Médaille de bronze : Alexander Bakanov, Roman Kaygorodov, Evgeniy Vakhruschev, Alexey Chervotkin
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La France termine ses mondiaux juniors et U23 de ski nordique avec un magnifique total de huit médailles !
Une fois encore nos juniors nous ont régalé sur ce relais masculin en produisant un ski de haut niveau à la fois en classique et en skating. Dès le début de course les Tricolores s'installent en tête avec un Richard Jouve en grande forme.
Sous son impulsion et celle du Russe, le groupe explose et la Norvège perd une bonne dizaine de secondes. Ensuite Valentin Chauvin continue ce beau travail en restant devant, toujours avec la Russie.
Sur le troisième relais en skating, la Norvège parvient à recoller au duo de tête et on retrouve, avec Jules Lapierre, deux autres équipes pour jouer la gagne. Ensuite le champion du monde de sprint Jean Tiberghien s'élance pour le dernier relais avec le Russe Chervotkin et le Norvégien Augdal.
La première boucle est très tactique, personne n'a envie d'attaquer alors ça temporise. A 2km du but, le Norvégien profite de la grosse bosse pour accélérer. Le Russe suit mais Tiberghien perd cinq ou six mètres.
Le Savoyard restera dans cette position jusqu'à la ligne droite finale qui voit le Norvégien filer vers le titre mondial. En sprinter, Tiberghien ne renonce pas et revient progressivement sur le Russe.
Chervotkin pense avoir gagné l'argent mais au prix d'un ultime effort et d'un superbe lancer de pied, Jean Tiberghien passe le Russe pour un petit dixième. Les Français prennent l'argent !
Une médaille en forme de bouquet final pour ces équipes masculines de fond au top durant ces mondiaux. Les prochaines générations de fondeurs sont prometteuses pour la France.
Par contre il faut aussi parler des choses qui fâchent. Si les garçons brillent, ce n'est pas le cas des filles. Excepté Célia Aymonier, vice-championne du monde U23, il y a vraiment un gros travail à faire pour arriver au plus haut niveau.
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Photo : Corinne Niogret via Facebook