Après les soucis qu'elle a connu l'hiver passé, Marie-Laure Brunet recommence cette nouvelle saison de la plus belle des manières avec notamment un premier podium obtenu à Östersund.
Elle arrive au Grand Bornand avec une 6e place au général de la coupe du monde, tout près de la leader Gabriela Soukalova. La Dauphinoise pourrait même quitter la Haute-Savoie dimanche soir avec le dossard jaune sur les épaules, mais il est vrai qu'elles sont nombreuses dans ce cas.
""La coupe du monde débarque au Grand Bornand. Ces mots résonnent dans nos têtes depuis plusieurs années. Après avoir vécu une grande déception il y a deux ans à cause de l’annulation, nous allons pouvoir enfin goûter aux joies de courir à la maison." explique t'elle sur son site.
"Les alpins connaissent ça depuis toujours pour ainsi dire, nos amis fondeurs commencent aussi à y être habitués puisque tous les deux ans ils endossent le dossard à la Clusaz. C’est désormais au tour des « Bibi » de vibrer au rythme des cloches et des encouragements qui rebondissent sur la chaine des Aravis !
Ce n’est pas que nous étions mal à Hochfilzen, mais nous étions surtout impatients d’arriver dans ce petit bourg montagnard où les chalets de bois, les près, les vaches, la culture Haut Savoyarde font qu’on aime s’y rendre et qu’on s’y sent bien.
Cette coupe du monde sera j’en suis certaine à l’image de ce qu’est le Grand Bornand. Une station conviviale, bourrée de charme et où les gens savent vous recevoir. (la news continue sous la photo)
"J’ai couru des championnats de France au Grand Bornand, je me souviens l’ambiance qu’il y avait au bord de la piste... Les gens s’étaient déplacés en masse.
On sent chez les Bornandins une vraie identité. Ce qui n’est pas toujours le cas dans certaines stations alpines.
Je suis sensible à ça… Toutes ces choses là font que j’ai très envie de découvrir le site et de me nourrir de cette belle énergie pour aller m’éclater dès jeudi.
Nous allons commencer par le relais féminin sur le stade Sylvie Becaert. Là encore je le vois comme un symbole. Courir sur le lieu qui porte le nom d’une des athlètes avec qui j’ai partagé tant d’émotions et qui m’a beaucoup appris, ça n’est pas rien."
"Mon tir est là. J’ai eu des petits passages à vide qui m’ont vexée. J’ai horreur de faillir derrière « la pétoire » comme dirait Jean Pierre Amat. Et pourtant ça m’est arrivé. Promis, dès jeudi je vais remettre les pendules à l’heure et retrouver le jeu en course. Laisser faire le naturel et m’amuser est la bonne association!"
Marie-Laure Brunet est prête pour briller devant son public, sa famille et ses amis qui vont tous faire le déplacement, de quoi aborder la semaine avec de l'ambition, de l'envie et surtout du plaisir car l'enjeu ne doit pas prendre le dessus sur le jeu...
Photos : Nordic Focus