Malgré l'emploi du temps chargé des deux champions et un agenda très différent, le journal Ouest France a publié il y a quelques jours un interview croisé très sympa que nous publions ci-dessous.

France - Espagne se profile en Coupe Davis. Que représente pour toi, dans un sport individuel comme le tennis, le fait de jouer en équipe ?

C’est une joie car cela me permet de partager des émotions, ce que je ne peux pas toujours faire sur le circuit. J’adore l’ambiance de la Coupe Davis, les vestiaires, la troisième mi-temps… Quand tout le monde a la tête dans le guidon et qu’on essaie de s’en sortir ensemble.

Tu pratiques un sport où les plus grandes victoires sont les tournois du Grand Chelem, quel regard as-tu sur les Jeux olympiques ?

Je pense déjà à 2012 à Londres, d’autant plus que j’ai raté 2008 à cause de mes problèmes au genou. C’était un rêve d’aller à Pékin et mon opération m’a gâché la fête. Je ne me vois pas ne pas y aller dans deux ans. Cela va au-delà du fait d’y aller en me disant qu’il faudra que je sois bien préparé. Je le vois d’abord comme une expérience à vivre au moins une fois dans ma vie.

Tu t’es entraîné cet été au Pôle France de ski nordique de Prémanon. En as-tu profité pour t’initier au biathlon ?

Malheureusement non mais j’ai fait de la marche en montagne. Ce n’est pas forcément très dur physiquement, les muscles ne sont pas si sollicités que cela, mais c’est long, cela fait travailler l’endurance. Essayer le biathlon un jour ? Pourquoi pas ? Je suis touche à tout : j’adore le foot, le basket, les sports aquatiques… J’aime tout.

Souhaitons à Tsonga de connaitre à Roland-Garros autant de joies que Martin Fourcade à Vancouver. Malgré une qualification au premier tour très difficile face à l'allemand Daniel Brands, Tsonga poursuit sa route et retrouvera au second tour son ami d'enfance Josselin Ouanna.

Photo : copyright Nordic Focus