Souvenez vous en 2010 sur les pistes de Vancouver avec une équipe de France en pleine réussite qui termine les JO avec le total record de 6 médailles. Une fois encore le biathlon, avec son faible nombre de licenciés, était un grand pourvoyeur de récompenses.

Quatre ans plus tard, la France peut compter sur son nouveau leader Martin Fourcade. Encore en apprentissage à Vancouver, le Catalan est devenu en quatre ans le boss du biathlon mondial.

Tous ses coéquipiers peuvent s'appuyer sur lui car il a déjà prouvé maintes fois qu'il était capable de supporter la pression. En vraie locomotive, il permet à tous les autres d'augmenter leur niveau.

De quoi aborder ces JO avec de la confiance et de la certitude. Maintenant il s'agit de gagner ces fameuses médailles...

Nicolas Michaud, le boss du nordique, évoque sur le site de l'Equipe, un total de quatre récompenses pour ses biathlètes : "On a fixé un objectif minimum de 4 médailles.

Quatre, c’est le minimum, en dessous, on ne sera pas déçu, mais on sera en deçà de l’objectif correct. On est plutôt dans une répartition trois médailles pour les garçons, une pour les filles."

Un optimisme prudent dicté par la sagesse et l'incertitude du biathlon. 

"Il ne faut pas oublier que Vancouver c'était exceptionnel. On n’est pas fous, on sait que ça ne va pas rigoler à chaque Olympiade. Bien sûr que nos athlètes sont capables de remporter plus de 4 médailles, mais il faudra faire des gros Jeux. Cela voudra dire qu’on aura eu des grosses surprises.

Aujourd’hui, on a quelques incertitudes, donc on est plus prudent. Ce que j'espère, c'est que ça parte bien dès les sprints". ajoute Nicolas Michaud.

Quatre médailles objectif minimum alors quel objectif maximum ? Pas facile de répondre à cette interrogation...

Si tout se passe comme dans un rêve Martin Fourcade est effectivement capable de prendre une médaille sur chacune de ses sorties : soit le sprint, la poursuite, le 20km, le mass-start, le relais et le relais mixte. Soit six médailles.

Le relais féminin semble également armée pour viser un podium, on arriverait à sept médailles. Ensuite, avec de la réussite, pourquoi ne pas tabler sur une médaille venant d'un outsider comme Jean-Guillaume Béatrix et une autre venue du trio Anais Bescond, Marie-Laure Brunet ou Marie Dorin-Habert.

Soit un total de neuf médailles dans le meilleur des cas. La vérité de la piste pourrait se situer entre 4 et 9.

Photo : Nordic Focus