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Qu'est-ce qui vous plaît à Are?
 "C'est une piste facile à skier avec des mouvements de terrain où vous prenez de la vitesse. Elle n'est ni plate ni pentue. C'est plus intéressant, amusant à skier. Autant aimer ça, sinon ça ne marche pas. Et puis, dans cette neige, pas trop dure, on a des sensations, on peut tailler des courbes, sentir ses skis".

 On est loin de la pente verglacée d'Aspen ?

 "Ca n'a rien à voir, c'est tout l'opposé. D'ailleurs, sur la glace, il y a très peu de filles qui peuvent s'exprimer. Peut-être Sarka Zahrobska (la Tchèque) ou Maria Riesch. Ca tombe bien, j'ai mangé mon pain noir en début de saison avec les deux pistes que je déteste le plus: Levi et Aspen. En Finlande, je ne m'étais pas qualifée pour la seconde manche car j'étais stressée, j'avais les jambes raides".

A Aspen, vous avez aussi regretté d'être +esseulée+...

"Ca a été l'expression d'une sensation de malaise, de solitude, de difficultés à communiquer avec le groupe. C'était un ressenti. Je suis assez solitaire et ce n'est pas un problème de rapport avec untel ou unetelle. C'est plus général. J'aime me gérer, vivre à mon rythme, avec mes idées. Et ce n'est jamais facile en collectivité".

Photo : copyright Agence Zoom