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Johannes Boe, fabuleux, égale la légende

Désolé pour les supporters de Quentin Fillon Maillet mais on était obligé de titrer avec le 20e titre mondial, imaginez un peu le total, de Johannes Boe, qui rejoint au sommet du palmarès un certain Ole Einar Bjoerndalen.

Le Norvégien, déjà vainqueur du 20km et de la poursuite, ajoute une 3e médaille d'or autour de son cou, sur cette quinzaine à Nove Mesto. Il est bien évidemment consacré roi des championnats du monde.

Et dire qu'il y a seulement quinze jours, il suscitait des interrogations de la part de la presse de son pays et même Bjoerndalen évoquait un manque d'entrainement criant pour évoquer ses résultats en décembre et en janvier.

Loin d'être stupide, Johannes Boe avait sans doute priorisé, dès cet été, son pic de forme pour les mondiaux et sans doute pour le mois de mars à venir, où on voit mal qui pourrait l'empocher de soulever un 5e gros globe de cristal.

Agé de 30 ans, 31 ans en mai prochain, il continue de régner sur la discipline et son mass-start était quasi parfait. Il va manquer une balle sur son premier couché mais très vite il met en route le turbo pour revenir sur le petit groupe de tête.

Ensuite dès le premier tir debout, il s'échappe et plus personne ne le reverra. Contrairement à Christiansen samedi en relais, son dernier tir sera un modèle de stabilité et de force mentale.

Une nouvelle fois énorme, ce Johannes Boe est lui aussi devenu une légende, avant même la fin de sa carrière qu'il continuera, à minima, jusqu'en mars 2026.

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Chapeau Andrejs Rastorgujevs

Certes le succès de Johannes Boe n'aura pas surpris grand monde mais qui aurait misé sur une médaille d'argent d'Andrejs Rastorgujevs ? Ce Letton de 35 ans, qui compte trois podiums en coupe du monde, avait déjà pris la 4e place du 20km.

Aujourd'hui, avec son énorme 20/20 au tir et du très bon ski, il vient s'offrir la première récompense en métal de sa carrière. N'ayons pas peur des mots, c'est un immense exploit pour cet athlète qui s'entraine seul à longueur d'année.

Sans équipes autour de lui, avec un staff ultra réduit et très peu de moyens, l'exploit de Rastorgujevs, face à la puissance des grandes nations, restera comme une des très belles histoires de ces mondiaux.

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Enfin une médaille, enfin un podium

Il aura fallu patienter trois mois et 24 courses pour voir un biathète Tricolore monter enfin sur un podium. Sans surprise c'est le guerrier Quentin Fillon Maillet qui vient réussir cette performance.

A force de répéter qu'il montait en puissance, toujours persuadé sur chaque course, d'avoir le niveau des meilleurs, le Jurassien a réussi une sacrée performance sur ce mass-start.

Visiblement, comme les autres Tricolores, il avait reçu la consigne de prendre tous les risques au tir. On ne l'a d'ailleurs jamais vu tirer aussi vite et il va en effet lâcher ses 20 balles, 23 secondes plus vite que Johannes Boe.

En mode "Julia Simon", QFM a manqué une seule cible, la dernière sur son premier tir debout. Il perdra dans l'affaire une vingtaine de secondes avant d'arriver avec Tarjei Boe sur le dernier passage face au cibles.

Cette fois il attaque encore plus fort et lâche ses balles en mode rafales. Il fait le 5/5 avant même que T.Boe commence et sécurise la médaille de bronze avant de passer la ligne d'arrivée soulagée et le point rageur.

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Les Tricolores sont présents

Grosse performance collective pour les biathlètes Français, toujours portés par des skis incroyables, avec Fabien Claude qui vient chercher une très belle 5e place, malgré deux erreurs.

Eric Perrot se classe 9e avec trois fautes et Emilien Jacquelin 11e malgré cinq tours de pénalité.

On notera encore la belle 7e place du Suisse Sebastian Stalder, véritable machine à abattre les cibles, qui a bouclé son mass-start avec un 20/20.

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Le classement complet ICI