...

La réaction de Carlos Alcaraz

Passé tout près de l'élimination en quart de finale, où il va sauver une balle de match face à Jannik Sinner, avant de s'imposer en cinq manches (sans doute la plus belle rencontre du tournoi), l'Espagnol va encore batailler ferme pour éliminer Frances Tiafoe.

D'aucun pensait le voir tirer la langue en finale contre Casper Ruud mais ce garçon va une nouvelle fois repousser ses limites et surtout les assauts du Norvégien avant de remporter, façon rouleau compresseur, son premier Grand Chelem.

"C'est génial d'avoir le trophée. Je me suis surpassé. J'ai joué de grands matches, à haute intensité pendant ces deux semaines, ce que je n'avais jamais fait auparavant. Je suis vraiment heureux d'être le nouveau n°1 mondial et de pouvoir continuer à progresser. ... C'est fou."

"Mais bien sûr, j'ai faim de plus. Je veux être au sommet pendant de nombreuses semaines, j'espère de nombreuses années. Je vais continuer à travailler dur après cette quinzaine. Je vais me battre pour faire grandir mon palmarès.

Jamais je n'aurais pensé réaliser ce genre de choses à 19 ans. Tout est arrivé si vite. Pour moi c'est incroyable. C'est quelque chose dont je rêve depuis que je suis enfant, depuis que j'ai commencé à jouer au tennis. Soulever ce trophée c'est incroyable pour moi. " a déclaré le nouveau N°1 mondial.

Durant l'été, il n'a pas vraiment briller comme il souhaitait mais n'a pas tardé à en tirer les conséquences avec l'aide de Juan Carlos Ferrero.

"Comme mon entraineur l'a dit, j'ai un peu perdu ma joie d'être sur le court à Montréal et Cincinnati. J'ai ressenti la pression. Je n'arrivais pas à sourire sur le court comme je le fais à chaque match et à chaque tournoi.

Sourire sur le court, prendre du plaisir à jouer au tennis. Si je souris, si je m'amuse, je délivre mon meilleur tennis."

Un entraineur discret qui a tout de même lancé avant de quitter New York : "Je pense que Carlos est actuellement à 60% de ses possibilités.", voilà qui va rassurer ses adversaires...