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La réaction de Casper Ruud

"J'ai joué l'année dernière à Roland-Garros face à Rafael Nadal, qui à l'époque visait le record de victoires en Grand Chelem. Puis j'ai affronté Carlos Alcaraz à l'US Open, où il était clairement en feu.

Et enfin Novak ici à Paris, qui visait lui aussi le record. C'est sûr qu'il joue un cran au-dessus à ce moment-là.

Soit il défend incroyablement bien, soit il sort un coup gagnant magnifique. Il ne commet aucune erreur. Il a joué tellement de matches qu'il sait où et quand il doit élever son niveau. C'est dommage pour moi, mais c'est très, très impressionnant.

Il y aurait peut-être eu d'autres joueurs en finale, y compris ces dernières années, qui étaient peut-être plus jouables ou battables mais je ne peux pas m'asseoir et me trouver des excuses."

"L'année dernière c'était très cool mais cette fois j'ai en quelque sorte prouvé que ce qui s'est passé l'année dernière n'était pas qu'une histoire sans lendemain.

Dans douze mois, les joueurs qui m'affronteront se diront : "Casper ne s'est pas contenté d'une seule finale, il en a fait deux".

Cela va probablement susciter un certain respect chez mes adversaires et j'espère pouvoir construire là-dessus et un jour j'essaierai évidemment de viser un titre en Grand Chelem.

C'est mon plus grand objectif, mon plus grand rêve dans ma carrière et dans ma vie. J'y suis presque.

J'ai montré que ma finale de l'année dernière n'était pas un hasard. À l'avenir, je pense que je vais devenir un joueur difficile à battre au meilleur des cinq manches sur terre battue. Je vais essayer de me maintenir à ce niveau-là."