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Le ski de fond toujours sur un fil
Vous connaissez tous l'histoire des dernières années : Multiplication des formats, sprints récurents et monotones, audience en baisse, absence de la Russie, mainmise de la Norvège et cerise sur le gâteau, certaines équipes se permettent tout.
Oui dans cette discipline, contrairement au biathlon et au ski alpin, les meilleurs ont pris l'habitude de choisir leur course et de zapper les étapes comme bon leur semble. Allez intéresser la grand public avec ça !
Et la saison à venir ne fera pas exception, très loin de là. Non seulement il faudra faire sans l'absence des Russes, qui représente à eux seuls, 25% de l'élite mondiale, mais il faudra aussi regarder un Tour de Ski sans Johaug, Sundling et possiblement Klaebo.
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Un mois de février à oublier
Mais le gros des troupes va surtout se mettre en évidence durant le mois de février en préférant les stages de préparation aux mondiaux, plutôt que de venir animer les étapes de coupe du monde.
Des étapes qui possèdent désormais des formats raccourcis "pour ne pas fatiguer les organismes et inciter les meilleurs à participer" mais évidemment rien ne change, tant les mentalités sont obnubilées par un seul évènement annuel.
Ce phénomène lassant, usant et évidemment très dommageable pour la discipline se manifeste surtout au sein des équipes de Norvège et de Suède, considérées, comme les nations phares (sans la Russie).
"Nous ne serons pas présents en février prochain à Falun (seule étape Suédoise du calendrier mondial !) car nous privilégions un stage en alitude à la place." indique aujourd'hui Anders Byström, responsable des équipes nationales.
"L'absence des meilleurs permettra à d'autres d'avoir une chance" ajoute t'il sans prendre le moindre recul sur la situation alarmante de la discipline.
Et après ces gens là viennent pleurer car les sponsors s'enfuient tout comme le grand public qui se tourne vers des sports où les meilleurs ne zappent pas un tiers des courses.
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La coupe du monde intéresse t'elle les fondeurs ?
L'exemple des Suédois ne restera pas unique, les forfaits et les absences vont se multiplier en janvier et surtout février, et ceci se passera en 2025, mais aussi en 2026 et 2027.
D'ailleurs, si la coupe du monde devient uniquement un circuit de préparation pour les mondiaux ou les JO, autant arrêter les frais tout de suite !
Pour vous rendre compte de l'état dans lequel se trouve le ski de fond, il suffit de vous rendre sur un site de SEO et de taper le noms des meilleurs de la discipline.
Le volume de recherche mensuelle (sur Google) est tout simplement ridicule. Plus personne, en dehors des irréductibles passionnés, ne connait ces champions !
Croyez nous, on en souffre aussi, surtout lorsqu'on a lancé un site nommé ski-nordique, il y a près de 20 ans, au moment où cette discipline dominait le biathlon en terme d'audience et de résonnance médiatique.
Si la FIS cherche un sauveur pour relancer cette discipline, nous sommes disponibles.
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Frida Karlsson
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William Poromaa
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Ebba Andersson
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