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Loin d'être tout rose

Nation phare du ski de fond depuis toujours, la Suède, via son entraineur en chef Anders Bystroem est très inquiète pour l'avenir. Evidemment à court et moyen terme, tout se passera bien mais à horizon dix ans, le tableau s'assombrit.

Avec des talents, jeunes, comme Ebba Andersson, Frida Karlsson, William Poromaa et Edvin Anger, pour ne citee qu'eux, la Suède possède ce qui se fait de mieux dans cette tranche d'âge.

Derrière un certain Alvar Myhlback viendra sans aucun doute se faire une place au soleil, en revanche se pose la question de la densité, avec de plus en plus de fondeurs qui stoppent leur carrière avant 30 ans.

En effet, pour des raisons, le plus souvent financières, fondeuses et fondeurs Suédois, en dehors de l'équipe A, ne parviennent plus à joindre les deux bouts, et logiquement, ils ne veulent pas s'endetter pour continuer de pratiquer.

L'augmentation du coût de la vie, couplé avec des prize money qui restent les mêmes, voire diminuent sur cette certaines épreuves ne fait qu'amplifier cette situation dont on parle aujourd'hui pour la Suède, qui est d'ailleurs la même partout, à l'exception de la Norvège et de la Russie.

"Honnêtement, nous devons dire que nous n'avons pas la quantité et la densité que nous voulons, nous avons besoin de plus d'athlètes capables de rester longtemps au plus haut niveau.

Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce problème et on doit trouver dess solutions. Sinon dans dix ans, nous n'existerons plus, on aura plus personne au sein de l'élite mondiale." avertit Anders Byström.

"Chaque année on observe une réduction de l'élite, nous espérons être en mesure d'identifier les causes." ajoute l'ancienne star Charlotte Kalla, chargé de mission par sa Fédération sur ce sujet.

"Le problème est simple, en tant que skieur, ou fondeur, si tu n'es pas dans les trois ou quatre meilleurs du pays, tu ne peux pas y arriver financièrement." conclu l'espoir Lovisa Modig qui vient de mettre un terme à sa carrière.