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Une édition 100% Française
La 112e édition du Tour indique a été tracé en intégralité dans les limites de l’Hexagone, tout au long des 3 320 kilomètres qui sépareront le départ de la première étape le 5 juillet sur l’Esplanade du Champs de Mars à Lille de l’arrivée finale le 27 juillet.
Après la séquence nordiste qui les emmène notamment à déclencher le match des puncheurs à Boulogne-sur-Mer (ét. 2), les débats se poursuivront sur le même tempo en Normandie pour décrocher le bouquet en jeu à Rouen, puis la visite de la Suisse normande pour s’expliquer à Vire.
En Bretagne, le passage par Yffiniac rappellera que 40 années se seront écoulées depuis la dernière victoire de Bernard Hinault, mais l’hommage laissera vite place à l’action avec la double ascension de la côte de Mûr-de-Bretagne pour terminer la journée (ét. 7).
Le lendemain à Saint-Méen-le-Grand, il sera permis de songer en noir et blanc à la troisième victoire consécutive conquise 70 ans plus tôt par l’enfant du pays, Louison Bobet.
La première « semaine » s’achèvera un 14 juillet par un feu d’artifice dans la chaîne des puys, avec un record de sept ascensions de deuxième catégorie avant l’arrivée dans la station du Mont-Dore, au pied du puy de Sancy (ét. 10).
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Les Pyrénées avant les Alpes
Le sujet de la montagne, entamé dans le Massif Central, occupera à nouveau très vite les esprits puisque le triptyque pyrénéen sera abordé par une étape en direction d’Hautacam (ét.12), suivie d’un défi de chrono en côte sur la montée de Peyragudes (ét. 13) et surtout d’un retour à Luchon-Superbagnères (ét. 14).
Le festival des pentes connaîtra un temps fort en Provence, où les meilleurs grimpeurs auront une victoire de prestige à chercher au sommet du Mont Ventoux (ét. 16), douze ans après la dernière arrivée jugée au pied de l’observatoire.
La conquête du Maillot Jaune sera toutefois loin d’être achevée, au vu des ascensions alpestres qui attendent les prétendants. C’est un total de 5 500 mètres de dénivelé positif qu’il faudra escalader avant d’atteindre le col de la Loze, cette fois-ci en passant par la station de Courchevel (ét. 18).
Si l’état de la hiérarchie le permet, il sera encore temps de s’expliquer dans l’étape de La Plagne (ét. 19), au terme d’une montée exploitée à deux reprises par Laurent Fignon, en 1984 et en 1987.
Les reliefs du Jura sur la route de Pontarlier (ét. 20) ne devraient pas bouleverser le podium final, ni le retour d’une arrivée aux Champs-Elysées où se jouera, pourquoi pas, une revanche des sprints de Dunkerque (ét. 3), Laval (ét. 8), Châteauroux (ét. 9), Toulouse (ét. 11) ou Valence (ét. 17).
(Source Site officiel)
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La vidéo officielle
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