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Des parents biathlètes de haut niveau

Eric Perrot, 21 ans, est bercé par les sports de neige depuis tout petit. Avec un papa ancien membre de l'équipe de France et médaillé mondial, Eric Perrot, qui travaille désormais dans l'encadrement, et une maman Norvégienne, Tone Marit Oftedal, double championne nationale, il a de qui tenir.

Monté très jeune sur les skis de fond, le Savoyard va débuter le biathlon dès l'âge de neuf ans. "C'est un sport que j'ai choisi, ce ne sont pas mes parents qui m'ont poussé mais aujourd'hui je bénéficie de leurs conseils et je prends tout ce qu'il me donne." indique t'il à Biathlonworld.

Depuis ses premières compétitions, Eric Perrot a passé toutes les étapes vers le haut niveau en faisant belle impression. Doté d'une technique de ski impeccable et d'une belle régularité au tir, il possède toutes les bases pour devenir un grand champion.

Il lui reste désormais à franchir la dernière étape, la plus difficile. Réussir la transition junior vers senior et grimper vers les sommets des classements.

Beaucoup d'ambition

"Pour moi, la plus grande différence entre la junior Cup et la coupe du monde, c'est la vitesse sur les skis. Quand j'ai fait mon premier sprint à Oestersund, je me disais, "Wow" tout le monde va tellement vite, et j'ai dû me pousser à chaque seconde.

Depuis j'ai beaucoup appris et j'espère que cela me donnera la puissance et l'état d'esprit nécessaire pour faire mieux cet hiver." ajoute t'il.

Eric Perrot, qui a eu l'opportunité d'intégrer l'équipe de France A très tôt, travaille aux côtés de Quentin Fillon Maillet, Emilien Jacquelin et des autres. 

"J'ai beaucoup à apprendre d'eux donc m'entraîner tous les jours avec eux m'inspire beaucoup. Je les regarde mais je ne fais pas tout pareil. J'essaie de prendre tous les conseils et de les adapter à ma propre formation.

Je m'entraîne un peu plus cet été. Mais je le fais étape par étape. Si je fais un pas trop grand, je serai fatigué et je ne pourrai pas réussir. Je pense qu'à l'avenir, je m'entraînerai autant que l'équipe A, mais pour l'instant je suis encore un junior." explique t'il avec justesse et recul.

Pas question de se griller en poussant la machine trop vite, beaucoup d'autres ont voulu aller trop vite avant de se brûler les ailes. Mais avec les conseils avisés de ses parents, Perrot ne fera pas cette erreur.

"J'aime rêver donc je peux dire que mon grand objectif est d'être le meilleur au monde. Je veux essayer de me battre pour la victoire à chaque course. Je vais continuer à travailler et peut-être qu'un jour je pourrai le vivre.

Pour la saison prochaine, j'aimerais prendre le départ des championnats du monde à Oberhof donc je dois être dans le top 4 français. Il faudra m'améliorer, tirer plus vite et parfois me battre avec les meilleurs au monde. Ce sera difficile mais amusant !" conclu le Savoyard.