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Le ski de fond avec le cyclisme comme modèle

Il y a encore dix ans cette idée apparaissait comme saugrenue et inadaptée mais au fil des années, tout le monde voit l'intérêt pour la discipline décroître médiatiquement et économiquement.

En cause un circuit mondial pas toujours bien construit et une différence de moyens financiers de plus en plus importantes entre les grandes nations, la Norvège, la Suède et la Russie et les autres.

Plusieurs choses ont été mises en place pour limiter la mainmise de ces nations mais pas grand chose ne fonctionne et cela ne changera sans doute jamais car la raison de leurs dominations est surtout culturelles.

Alors la FIS tente de freiner tout cela avec des quotas et on se retrouve souvent dans des situations ridicules avec des fondeurs appartenant au Top 20 mondial qui n'ont pas le droit de prendre le départ en coupe du monde, un systême ubuesque, d'un autre temps.

De nombreuses nations n'arrivent plus à joindre les deux bouts, certaines fédératios sont au bord de la faillite alors il est URGENT d'agir, et se tourner vers un systême d'équipes privées, comme en cyclisme aurait beaucoup d'avantages.

Johannes Klaebo, meilleur fondeur actuel, n'est pas contre, loin de là, comme il l'explique sur le site VG.

"Nous devons être ouverts à de nouvelles propositions. Quand on voit une équipe comme la Grande-Bretagne qui n'a plus les fonds pour concourir, ce n'est plus possible, c'est que quelque chose ne fonctionne plus.

Je n'ai pas de réponse à la question de savoir s'il vaut la peine de transférer le modèle du cyclisme au ski de fond, mais cela vaut la peine de réfléchir à cette idée. Et si la décision est positive,  alors il fait agir étape par étape.

Il suffit de prendre exemple sur la Belgique, où le cyclisme est populaire, comme l'est le ski de fond en Norvège. On a des Belges dans toutes les équipes pro et tout ce passe très bien, il est possible d'utiliser leur expérience.

Pour nous, en Norvège, cette solution aurait du bon et permettrait à tous nos meilleurs fondeurs de s'aligner en coupe du monde, au sein d'équipes différentes."

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L'avis de Klaebo est intéressant, il arrive d'un champion de la nouvelle génération, habitué au sponsoring et ses obligations. Et vu l'état actuel de la discipline, la FIS ferait bien de se pencher sérieusement sur la question.

Nul doute qu'il y a moyen de réussir de belles choses, en suivant ce chemin révolutionnaire. 

Et sans aller copier le cyclisme, les dirigeants du ski de fond mondial, peuvent aussi prendre exemple sur le circuit Ski Classics, longues distances, qui accueillent, avec succès, uniquement des équipes privées.