Pour sa dernière apparition sur la Face de Bellevarde, le skieur de Courchevel espérait mieux, comme tous ses collègues de l'équipe de France.
« C'est un peu difficile à comprendre ce qu'il s'est passé entre la première et la deuxième manche. Forcément on est sur un tracé qui est très différent, beaucoup plus lent, moins de vitesse, beaucoup plus de virages, de contraintes.
Probablement que quand je fais cette faute derrière j'ai du mal à cintrer le ski suffisamment pour lui redonner à nouveau du rebond. Donc ça me fait perdre énormément de vitesse.
Pour autant, il y a quand même un gros écart vis-à-vis des tout meilleurs. C'est pour ça qu'il faut essayer de bien comprendre, d'analyser. Là, je n'ai pas toutes les réponses comme ça à chaud.
Pour autant, je pense qu'il faut rester assez serein. C'est sûr que je ne peux pas être bon partout, aussi vite, dans toutes les conditions, toutes les conditions de neige, toutes les conditions de tracé.
Il y a forcément des moments, comme je pense à l'image de cette deuxième manche, où j'ai peut-être encore des kilomètres à faire.
Mais en tout cas, il faut certainement aussi que je garde la tête assez froide et que je sois conscient de tout ce que j'ai parcouru et de ce encore vers quoi je dois aller. » explique Alexis Pinturault au micro d'Eurosport.