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La Finlande et les autres dans le dur
Au bord de la faillite, la Fédération Finlandaise a coupé la plupart des financements et aujourd'hui ce sont les athlètes eux mêmes qui doivent financer leurs déplacements.
Un comble absolu pour cette nation culte du ski nordique.
Partout ailleurs, les Fédération cherchent activement des sponsors qui rechignent de plus en plus à aider la discipline, à l'image de la Norvège qui va perdre en seulement 12 mois ses trois principaux mécènes.
Certes le ski alpin, dans de rares pays, continuent à s'en sortir mais le ski de fond, le saut à ski, le ski-cross, le ski freestyle, le combiné nordique et le snowboard doivent faire des miracles avec des bouts de ficelles.
Pas besoin d'être un spécialiste pour remarquer que ce systême d'équipes nationales ne fonctionne plus correctement et permet seulement à quelques athlètes de bien gagner leur vie.
"Les Fédérations et les comités olympiques se trouvent actuellement dans une situation difficile. La situation ne s'améliorera pas en se plaignant, mais désormais, nous ne pouvons plus compter sur eux.
Et si vous n’obtenez pas leur soutien, vous êtes pratiquement fichu" explique le Finlandais Markus Vuorela.
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Les teams privés pour sauver la mise ?
Si le cyclisme a parfaitement réussi sa transition vers les équipes privées, sans que les Fédérations ne tombent en ruine, loin de là, on ne voit pas pour quelle raison le ski ne pourrait pas suivre le mouvement.
En Norvège, en Suède des moyens importants sont déjà investis, par des privés, sur les teams longues distances et le systême fonctionne bien.
"Il faudrait changer le système et laisser les équipes privées venir en coupe du monde et sur les autres circuits." ajoute Markus Vuorela, qui a intégé le Team Electrofit.
Grâce à son contrat Vuorela se retrouve ainsi dans une position privilégiée, la contribution demandée par la Fédération pour les voyages en coupe du monde sera prise en charge par son équipe.
Les frais demandés aux athlètes augmentent constamment et en payant nos déplacements on va mettre en danger la carrière de certains jeunes.
En autorisant les teamps privés sur le circuit, un nombre croissant de skieurs pourrait vivre de leur travail, le nombre serait beaucoup plus important qu'aujourd'hui avec des Fédérations qui limitent l'entrée dans les groupes nationaux.
La coupe du monde pourrait même continuer à se dérouler avec des équipes nationales, tout en autorisant les teams privés. Nous pourrions être plus flexibles, élargir la concurrence et utiliser l'argent privé."
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