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Un superbe feu d'artifice

Les organisateurs de cette étape des Rousses, qui ont connu tant de moments difficiles dans le passé, deux annulations, et encore de doutes cette année avec la neige arrivée au dernier moment sont formidablement récompensés.

Le podium de Delphine Claudel, le succès de Richard Jouve, les deux victoires d'Ebba Andersson et la 60e victoire en carrière du meilleur fondeur de l'histoire pour terminer en feu d'artifice, ressemblent à un rêve devenu réalité.

Et que dire de ce formidable et très nombreux public venu donner une sacrée allure et une grosse ambiance à toutes ces courses.

Tous les athlètes ont adoré, tous les athlètes ont envie de revenir, alors messieurs de la FIS, il est l'heure pour offrir aux Rousses une place à vie sur le calendrier de la coupe du monde.

Un site avec de si belles pistes et une telle atmosphère ne peut plus être ignoré au moment où la discipline doit absolument se développer hors de Scandinavie et de Russie.

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La 60e du boss

Revenons à la course, ce 20km classique départ groupé, qui va se transformer, et c'est comme cela qu'on vibre, en course par élimination. Au fil des difficultés et des kilomètres, l'armada Norvégienne va mettre tout le monde au supplice.

A la mi-course, le groupe de tête regroupe une quinzaine de fondeurs, au 13e kilomètres ils ne sont plus que dix et deux kilomètres plus loin on retrouvera devant les six plus forts de la journée.

Johannes Klaebo, Paal Golberg, Didrik Toenseth, Sjuer Roethe, les quatre Norvégiens, le grand Iivo Niskanen pour la Finlande et le fantastique jeune Suédois William Poromaa devenu déjà un ténor.

Niskanen, de retour à son meilleur niveau, après avoir zappé décembre pour cause de paternité, passe ensuite à l'attaque. Il tente l'impossible, il tente de faire exploser la Norvège et Paal Golberg paye la note.

Les autres s'accrochent au moment où Johannes Klaebo place son attaque. On rentre alors dans la dernière ligne droite et cette fois le patron ne lâchera rien, Richard Jouve n'est pas là, et Niskanen et Poromaa, n'ont pas les moyens de passer devant.

Revanchard et heureux d'avoir réussi son défi, le fondeur le plus costaud du circuit mondial s'offre un superbe 60e succès en carrière, nouveau record, devant le Finlandais et le Suédoise.

Toenseth, Roethe et Golberg arrivent quelques secondes plus tard. Nyenget, encore un Norvégien, passe la ligne à 45sec devant la révélation Canadienne Antoine Cyr et le 2e Finlandais Hyvarinen.

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Harald Oestberg Amundsen, victorieux du 10km, moins fort en style classique, prend le 10e rang à 1min07 juste devant le Suisse Beda Klee venu réussir sa plus belle performance en carrière.

Clément Parisse prend une bonne 13e place à 1min10, Hugo Lapalus est également dans le coup avec sa 15e place. Jules Lapierre termine 17e à 1min36, le débutant Simon Vuillet prend un joli 32e rang, Theo Schely finit 36e, Victor Lovera 39e.

 

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