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Une bonne alternative

Les glaciers Français tous fermés, les glaciers Autrichiens et Suisses dans de sales états, il ne reste plus beaucoup d'option pour les skieurs professionnels. Certes, plusieurs nations vont traverser l'Atlantique pour rejoindre le Chili et l'Argentine en août, mais certains choisissent une option innovante.

A l'image du technicien Suisse Tanguy Nef qui a a choisi la nouvelle structure de ski indoor qui a ouvert ses portes à Saillon (Valais) il y a deux ans.

Une fois enfilé ses chaussures et fixé ses skis, il rejoint un énorme tapis blanc en matière synthétique, celui-ci est humidifié en permanence afin de permettre une bonne glisse.

"C’est un ressenti spécial car on est dans une salle, on skie sur place, le tapis bouge mais nous on reste sur place et on se voit dans un miroir. Au niveau cognitif, c’est complètement différent de ce qu’on a l’habitude de faire sur une piste de ski", explique Tanguy Nef à la RTS.

"C'est un bon substitut quand il n'y aura plus beaucoup de neige sur les glaciers. Comme cette année il fait très chaud, les conditions sur les glaciers sont compliquées. On peut aussi skier théoriquement non stop, ce qui n'est pas possible sur les glaciers car on doit remonter à chaque fois" ajoute t'il.

Selon lui les sensations sont bonnes et même proches de celles qu'il peut retrouver sur les glacier "de l’entrée du virage jusqu’à la ligne de pente", en revanche pour la suite de son virage il sera obligé " de mettre moins d’angle que sur la neige."

Autre avantage de ce tapis ultra moderne, il peut accueillir tous types de skieurs, du débutant au professionnel, en passant par les écoles. Pour Tanguy Nef c'est un super outil à disposition.

"On va pouvoir varier la vitesse du tapis. Plus ce sera lent, plus ce sera difficile. On va aussi varier l'humidité du tapis et la pente. On peut ensuite ajouter des difficultés en mettant par exemple des cônes, en portant des poids, les possibilités sont infines.

L'idée est de garder une technique de base qui est une bonne comme ça, le jour où l'on descend une piste exigeante et que l'on fait face à des complications, on est prêt à réagir un peu plus rapidement", conclut-il.