...

De graves conséquence pour l'économie des zones de montagne

La mise à l’arrêt de la montagne a déjà eu pour conséquence la perte de plusieurs centaines de milliers d’emplois saisonniers et d’activités essentielles à la ruralité montagnarde.

Le collectif des Entreprises de la Montagne, qui vient de se créer spontanément pour affronter la crise actuelle, demande au Gouvernement d’annoncer le 20 janvier l’ouverture des stations de ski à partir du 30 janvier prochain, et le versement d’indemnités adaptées pour compenser l’arrêt total de leur activité depuis décembre.

...

Une ouverture le 30 janvier

Pour faire face à la menace d’une catastrophe économique et sociale sans précédent pour l’écosystème spécifique à ce territoire, la création du Collectif des Entreprises de la Montagne est une première historique et s’est imposée spontanément au regard de l’interdépendance critique des acteurs économiques de ces territoires.

Unis, ils demandent au Gouvernement l’ouverture des stations de ski au plus tard le 30 janvier.

Cette annonce devant intervenir dans les plus brefs délais, afin de permettre aux acteurs du tourisme en montagne d’anticiper les réservations.

...

Mobilisés pour ouvrir les stations et les établissements au plus vite, les acteurs de la montagne demandent également au Gouvernement le versement d’indemnités adaptées à la saisonnalité pour compenser le manque d’activité qui leur a été imposé.

Une condition indispensable pour assurer la survie de l’écosystème montagne et ainsi limiter l’impact social sur ce territoire.

...

« Le Gouvernement a décidé d’interdire l’accès des remontées mécaniques de manière discriminatoire. Les conséquences pour nos territoires ont été catastrophiques depuis le début de la saison.

La fréquentation a baissé de plus de 70% et l’activité économique a baissé de plus de 80%. Si nous n’ouvrons pas c’est tous les territoires de Montagne qui vont mourir » a commenté Alexandre Maulin, Président des Domaines Skiables de France.

Les entreprises du tourisme de la montagne, les hébergeurs professionnels, les exploitants de domaines skiables et les acteurs organisant des activités de plein air et de loisirs ont démontré leur savoir-faire pour exercer leur métier dans le respect des protocoles sanitaires.

Toutefois si leur fermeture devait se poursuivre, ces opérateurs seraient totalement appelés à disparaître, entraînant avec eux par effet domino toute l’économie de cet écosystème montagnard et un pan fondamental du patrimoine touristique de la France.

...

« Ces 4 mois d’hiver, ce sont 85% de notre activité. Sans ouverture des domaines skiables, les hébergeurs vont sombrer, et tout suivra, comme un château de cartes.

Il faut ouvrir le 30 janvier, adapter les fonds de solidarité des deux derniers mois à la saisonnalité, et ne pas oublier les bailleurs » a estimé Patrick Labrune, Président du Syndicat National des Résidences de Tourisme et appart’hôtels (SNRT).

...

« Nous réclamons la possibilité de pouvoir faire ce que nous faisons le mieux : accueillir les familles et leur permettre de passer de vraies vacances. Pour cela, nous devons ouvrir l’intégralité de nos infrastructures.

Le Gouvernement peut nous faire confiance pour mettre en place des normes sanitaires strictes, comme nous l’avons fait cet été avec succès. Ouvrir en février est la seule façon d’éviter le péril imminent qui guette ces territoires », a déclaré Frédéric Le Guen, Président de Belambra Clubs.

...

Seule une ouverture rapide des stations de ski et une indemnisation adaptée des membres du Collectif pourront assurer la survie des territoires, sauvegarder l’outil de travail et les emplois directs et indirects qui font vivre nos montagnes.