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Caroline Garcia avec les larmes aux yeux

Battue par la Polonaise Magdalena Frech, loin d'être un épouvantail sur le circuit, au 2e tour de l'Open d'Australie, premier Grand Chelem de l'année, Caroline Garcia a une nouvelle fois déçu tout le monde.

Incapable de garder la balle dans le court sur plus de trois frappes, elle a presque donné le match à une rivale nettement moins talentueuse. L'aspect tactique de son jeu laisse évidemment à désirer, mais pour elle, le problème serait mental.

"Prendre plaisir sur les courts, ca dépend des jours. C'est sûr que les pauses sont assez courtes, mais en faisant ce sport on sait pour quoi on signe." explique t'elle, avec les larmes aux yeux, en conférence de presse.

Mon rêve de gagner un Grand Chelem est toujours là... Et tu te rends compte de ce que tu t'infliges... C'est dur physiquement, dur mentalement, il y a un adversaire en face et il faut trouver des solutions...

Et parfois... Dans le match, parfois je n'arrivais même plus à respirer. Comment trouver la solution sur mon service si je n'arrive pas à respirer, le truc le plus simple au monde.

Pourquoi je me mets dans un état pareil ? J'en sais rien, en fait. Mais depuis un certain temps, c'est comme ça et je n'arrive pas à le dépasser. En fait, ça me bouffe. Parfois, je me demande pourquoi je fais ça. Mais chaque jour je me dis que je vais continuer à essayer.

Peut-être qu'au bout, je retiendrai la leçon de ma carrière sportive pour passer à autre chose. J'aurais beaucoup appris sur moi-même et ça m'aidera dans ma vie d'après. Mais parfois, tu te demandes pourquoi tu fais ça.

Et il y a l'équipe, la famille... Tu es tout le temps dans la machine à laver et tu dois y aller." ajoute Garcia dans des propos rapportés par le site de l'Equipe.

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