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Une progression linéaire
Matteo Berrettini, âgé de 25 ans, a commencé la tennis dès ses 4 ans avec ses parents, puis avec son frère. Il a également pratiqué le football, la natation et le judo avant de jouer de plus en plus avec la balle jaune quelques années plus tard.
Il prend ensuite sa licence et va suivre une filière classique avant de progressivement faire son trou. En 2015, il entre dans les 1000 premiers mondiaux, deux ans plus tard, en 2017, il entre dans les 500 meilleurs.
Sa saison sera fulgurante et il va la terminer avec la place de 135e à l'ATP. Fin 2018, il pointe au 54e rang avant de rentrer et de rester dans le Top 10 mondial depuis décembre 2019.
Classé actuellement 9e, il va atteindre lundi, après la finale de Wimbledon, son meilleur classement en carrière.
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Premier Italien en finale
Impressionnant vainqueur du solide Hubert Hurkacz aujourd'hui en 1/2 finale, grâce à une première balle énorme et un nombre de coups gagnants important, Matteo Berrettini devient le premier Italien qualifié pour une finale sur les courts du All England Club.
45 ans après Adriano Panatta à Roland Garros, il permet son pays de retrouver une finale en Grand Chelem. De quoi se montrer très satisfait à l'heure de l'interview.
Berrettini pourra ce dimanche, le jour où l'équipe Italienne de football bataillera pour le titre Européen de football face à l'Angleterre, écrire lui aussi l'histoire, à quelques kilomètres seulement de Wembley.
"C'est super. Enfin, je veux dire que ce serait super même si je n'étais pas le premier Italien. Une première finale en Grand Chelem... Je ne sais pas... Je suis juste tellement heureux. J'ai bien débuté la saison avec la finale de l'ATP Cup et puis je me suis de nouveau blessé." avoue t'il sur le site de l'Equipe.
Mais je suis revenu plus fort. Je pense que je mérite totalement d'être en finale. Je veux pouvoir profiter de ma première finale comme j'ai pu profiter aujourd'hui en 1/2. Peu importe qui allait gagner aujourd'hui, je profitais du moment.
Adriano Panatta m'a envoyé un message après mon quart de finale. Nous sommes en contact. C'est un des premiers grands noms du tennis italien, peut-être le plus grand, et il a cru en moi quand j'étais jeune.
Je me souviens avoir joué en double avec lui dans le club où je m'entraînais. C'était une belle expérience. Il m'avait dit qu'il pensait que je servirai un jour à 220 km/h. Je lui avais répondu que je ne le croyais pas.
Il me donne des conseils précieux. Dans son message, il me disait que maintenant que j'en étais à ce stade de la compétition, il fallait aller au bout. C'est ce que je vais essayer de faire."