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La future grande dame du fond ?

C'est encore trop tôt pour le dire mais à son âge, seulement 21 ans, Marit Bjoergen et Therese Johaug n'avaient encore jamais gagné en coupe du monde.

Frida Karlsson l'a fait en mars sur le 30km d'Oslo et l'année précédente, autre record de précocité, elle repartait des mondiaux de Seefeld avec trois médailles.

Des résultats incroyables qui l'ont évidemment boosté pour préparer l'hiver 2020 avec le plus grand sérieux et une grande envie.

La fondeuse de Solleftea pensait faire tout juste avant d'être arrêtée du jour au lendemain par les médecins.

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Un gros coup d'arrêt

"J'étais dans ma bulle et tout à coup j'ai bris un gros Bang dans ma tête lorsqu'on m'a interdite de départ. J'étais en fait très fatiguée et très vite tout est devenu pesant" avoue t'elle à Dagbladet.

"Même me lever était devenu difficile, j'étais arrivé au bout de mes limites et il fallait absolument faire quelque chose."

Frida Karlsson refuse alors d'utiliser le mot malnutrition et préfère parler d'un manque d'équilibre entre alimentation et entrainement.

"Je me sentais pourtant très forte durant l'automne avant que l'on m'arrête.

Ensuite, une fois les soucis identifiés, j'ai du patiemment trouver une nouvelle orientation, un nouvel équilibre et investir pour l'avenir.

Ce genre de problême vous fait devenir, sans doute, plus forte. J'ai beaucoup appris.

Nous nous entrainons beaucoup et mon alimentation n'était pas suffisante pour permettre à mon corps de récupérer et produire l'énergie nécessaire pour faire des efforts continus.

Il faut manger beaucoup pour supporter nos charges de travail."

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Un problême connu

Les soucis de nutrition chez les athlètes pratiquant les sports d'endurance ne datent pas d'aujourd'hui. Beaucoup en ont payé le prix et ne sont jamais revenus à leur niveau, d'autres, comme Karlsson, ont pu apprendre.

La Norvégienne Ingivild Flugstad Oestberg avait elle aussi connu le même souci en novembre 2019.

"Mais je n'ai pas parlé de cela avec elle car trouver le bon équilibre entre entrainement, nourriture et performance, c'est un défi pour tout le monde" explique Karlsson.

"Aujourd'hui je travaille avec un nouveau médecin, je connais mieux mon corps, j'ai appris et je suis confiante pour la suite."

Frida Karlsson, la rivale Suédoise, terminait son interview en répondant de manière directe à Heidi Weng qui la pense trop jeune pour être la meilleure.

"Je me concentre sur mes performances, je sais que je peux battre tout le monde lorsque mon corps fonctionne bien, ce que pense les autres ne m'interresse pas." 

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Photo : Nordic Focus

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