...

Carte blanche

En Suède, la Fédération n'a pas pour habitude de mettre les batons dans les roues de ses athlètes. Chacune peut décider où non de sa présence en équipe nationale, Karlsson, Dahlqvist et Svahn ont dit non, et d'autres adaptent leur programme.

C'est le cas pour Jonna Sundling, championne olympique de sprint, capable de terminer également 3e du 30km d'Oslo et d'Emma Ribom, moins connue, âgée de 24 ans et déjà deux podiums, en sprint, en coupe du monde.

Un duo qui a choisi de partir à ses frais travailler deux semaines en altitude, au lieu de rester au pays en juillet, un mois sans rassemblement au sein de l'équipe nationale.

"C'était super sympa même si suis loin d'être un "animal de haute altitude" car je dois beaucoup lutter les premiers jours. Mais ensuite, je pense que cela fonctionne bien et j'ai constaté, notamment l'année dernière, que je réagissais bien à l'entraînement à cet hauteur." indique Ribom à Langrenn.com.

"Nous avons souhaité poursuivre ce qu'on avait fait l'an passé avant les JO, avec nos stages en altitude qui nous ont donné des bonnes réponses et apportés des résultats. Il est également intéressant de changer notre environnement.

Avec l'expérience, nous savons désormais quoi faire et comment mener nos séances à cette hauteur. Nous avons pu grimper plusieurs cols, trouver de belles pentes et à Lavazze on avait à disposition une super piste pour le ski-roues.

Nous avons un peu modifié notre préparation par rapport à l'an passé, on travaille un peu plus sur la vitesse pour progresser en sprint mais aussi en distance ou il faudra à l'avenir se montrer explosif, j'en suis certaine.

Maintenant j'espère surtout garder la santé cet automne et durant tout l'hiver car la saison dernière c'était les montagnes russes pour moi et pas vraiment un cadeau de tomber malade avant les JO.

On travaille avec une diététicienne de façon à bien combiner l'entrainement avec les apports énergétiques et on met tout en oeuvre pour réussir un bel hiver et de bons mondiaux à Planica.

Difficile de prédire l'avenir mais je pense que les Norvégiennes vont monter leur niveau, tout comme les Américaines et les Allemandes. Si on fait le job, la Suède continuera d'avoir de gros résultats." conclu t'elle.

Il faut savoir que Jonna Sundling et Emma Ribom ont financé elle même la totalité de leur stage, avion, logement et nourriture.