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Retenir le positif

Le propre de ces champions hors norme, c'est souvent leur faculté de vivre uniquement l'instant présent, façon d'évacuer intelligement la pression. Mais lorsque celle-ci est trop grande il faut essayer de s'accrocher à autre chose.

Dominé par Daniil Medvedev, Novak Djokovic a très vite senti qu'il n'était pas dans un bon jour alors il a tenté de se nourrir avec le soutien du public. Une chose qu'il n'a jamais connu durant sa carrière lors de ses combats contre Nadal et Federer.

"Une part de moi est très triste. C'est dur à avaler, quand on considère tout ce qu'il y avait en jeu. Mais ce que j'ai dit à la cérémonie, je le pense vraiment : j'ai senti quelque chose que je n'avais jamais senti ici à New York.

La foule m'a fait sentir quelque chose de vraiment spécial. J'étais surpris, je ne m'y attendais pas. Leur amour, leur soutien, je m'en rappellerai toute ma vie. C'est pour cela que j'avais les larmes aux yeux au changement."

Bien entendu le Serbe a également évoqué le côté tactique et son match en conférence de presse où il a reconnu avec fair play la supériorité de son rival.

"Mon niveau d'énergie était plus bas, mes jambes ne suivaient pas. Au début du deuxième, j'aurais peut-être pu le faire. J'ai eu des balles de break... J'étais très proche. Qui sait ? La trajectoire du match aurait peut-être changé avec un break tôt dans le second. Avec la foule, tout ça...

Mais il a super bien joué. Le crédit lui revient. C'était lui le meilleur et il mérite sa victoire. C'est une défaite difficile, très difficile, mais c'est le sport. Je suis content pour lui, c'est un bon gars. Il le mérite."