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Une après-midi réussie

L'équipe de France féminine, victorieuse à Östersund, troisième à Hochfilzen, s'est offert une nouvelle victoire sur le troisième relais de la saison, disputé tout à l'heure, dans d'excellentes conditions à Ruhpolding.

Il ne manquait que le public pour que la fête soit totale, mais d'un autre côté les bleues, qui arriveront aux JO parmi les grandes favorites, se seront, un peu habitué au futur huis clos de Zhiangjiakou.

La Norvège et la Suède, diminués pour cause d'impasse de certaines, ce sont les Tricolores qui faisaient office de favorites sur le papier, et cela malgré l'absence d'Anais Bescond, laissée au repos.

C'est dire l'homogéneité de cette équipe, régulière et solide depuis le début de cet hiver. Revenons à ce relais qui s'est déroulé absolument comme on l'avait imaginé avec un scénario qui s'est déroulé comme dans un rêve.

Anais Chevalier Bouchet, fidèle à elle même, lance parfaitement la course, puis sa soeur Chloé justifie totalement la confiance des entraineurs. A mi-course, face à Brorsson et Kruchinkina, les seules qui accompagnaient encore les bleues, Justine Braisaz fait la différence.

Plus rapide que ses rivales, la Savoyarde fait craquer la Biélorusse avant de lancer Julia Simon avec 15sec d'avance sur la Suède. Mais, malgré toute sa volonté, Anna Magnusson a elle aussi pris un éclat par Julia Simon.

Tout simplement plus fortes que cette admirable Suède, privée des soeurs Oeberg, avec un coeur comme ça et un sourire révélateur, l'équipe de France féminine vient chercher son second succès.

Et lorsqu'on est capable de gagner, au moment où l'on vous attend, c'est encore plus fort en signification. Voilà pour des bleues défitinivement installées comme candidates au titre lors des prochains JO.

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Suède et Russie sur le podium

On a parlé de la densité Tricolore et on se doit de souligner également celle de la Suède qui nous sort un relais de haut niveau, seulement deux pioches, avec Skottheim, Nilsson, Brorsson et Magnusson.

Réussir à prendre la deuxième place sans Elvira et Hanna Oeberg était loin d'être joué d'avance.

Pour la troisième place, malgré un départ catastrophique de Vasnetcova, on retrouve une Russie qui a continué d'y croire avec Mironova, puis refait son retard avec Kazakevich et une nouvelle fois Kristina Reztsova.

Les Russes terminent 3e à 1min12 avec 14sec sur l'Allemagne qui a tout perdu lorsque Vanessa Hinz filait sur l'anneau de pénalité. Mais attention à cette équipe qui enregistrera à Pékin le retour de Franziska Preuss.

La Biélorussie, décevante avec une Hanna Sola en difficulté au tir sur le dernier relais, se classe 5e devant l'Italie et une Norvège, privée de Tandrevold, Eckhoff et Lien, trop juste pour espérer mieux.

Contrairement à leurs homologues masculins, les Norvégiennes ne possèdent pas pléthore de féminines à ce niveau.

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Suite de cette étape samedi avec le relais masculin et dimanche avec les poursuites.

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