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Un sacré exploit

Après Kjetil Andre Aamodt en 1994, Lasse Kjus en 1996 et 1999, Aksel Lund Svindal en 2007 et 2009, Aleksander Aamodt Kilde devient le 4e Norvégien vainqueur du gros globe en ski alpin.

Agé de 27 ans, Kilde entre à son tour dans la grande histoire du ski en inscrivant son nom au palmarès du trophée le plus difficile à obtenir.

Un globe qui récompense le meilleur skieur de l'hiver, celui qui affiche la meilleure régularité dans le plus grand nombre de disciplines possibles.

Après les 36 courses disputées cet hiver, le Norvégien termine 4e du classement descente, 3e du classement super-G, 8e du classement géant et 2e du classement combiné.

Une polyvalence qui a surpris beaucoup de ses pairs qui ne l'attendaient pas forcément si fort en géant et en combiné.

Résultat, Aleksander Aamodt Kilde vient devancer les deux grands favoris de la saison Alexis Pinturault et Henrik Kristoffersen.

Il termine avec 54 points d'avance sur le Savoyard qui va longtemps regretter cette fin de saison prématurée.

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Alexis Pinturault au rendez-vous

Classé trois fois au 3e rang du général, une fois 2e l'an passé, le skieur de Courchevel espérait bien succéder au grand maitre Marcel Hirscher et devenir le premier Français vainqueur du gros globe depuis Luc Alphand en 1997.

Et le troisième Tricolore capable de réussir tel exploit après Jean-Claude Killy et... Luc Alphand.

En s'appuyant sur un physique à toute épreuve, un staff privé et une grosse motivation, Alexis Pinturault met toutes les chances de son côté en soignant tous les détails.

Mais malheureusement cela ne sera pas suffisant pour dominer Kilde. Ses abandons en slalom, Wengen, Kiztbuehel et Chamonix ont pesé lourd dans la balance.

Alexis Pinturault était logiquement très déçu de voir la saison se terminer plus tôt que prévu. Pourtant rien ne dit qu'il l'aurait emporté si les épreuves de Kranjska Gora et de Cortina auraient été maintenues.

Kilde n'a rien volé, il a gagné son trophée de manière sportive. Pinturault, même sans le globe, reste un immense skieur et un magnifique champion.

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La Norvège brille

Non contente de dominer la planète en ski de fond, en combiné nordique ou en biathlon, cette nation devient de plus en plus impressionnante en ski alpin.

Dans le sillage de Kilde, de nombreux jeunes progressent à grand pas et commencent à apparaître régulièrement en haut des classements, chez les dames ou chez les hommes.

Lukas Braathen, révélation de l'hiver, et Atle Lie McGrath, vainqueur du général de la coupe d'Europe sont les principaux représentants de cette nouvelle génération.

Une Norvège qui peut évidemment encore compter sur Henrik Kristoffersen qui termine la saison au 3e rang, pour la 5e fois consécutive sur le podium du général.

C'est dire le talent de ce garçon qui empoche, en prime, le petit globe du slalom et celui du géant. 

Un peu moins polyvalent que Kilde et Pinturault, il devra impérativement travailler les courses de vitesse pour être capable de décrocher lui aussi ce gros globe tant désiré.

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Mayer et Kriechmayr placés

Pas facile et impossible pour l'Autriche de remplacer un skieur de la trempe de Marcel Hirscher. Le pays du ski s'en sort toutefois avec les honneurs avec les 4e et 5e places de Matthias Mayer et Vincent Kriechmayr.

Ces deux spécialistes de vitesse, descente et super-G, ont brillé tout au long de la saison dans leurs disciplines favorites avant de signer leur meilleure performance en carrière au classement général.

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Les globes pour la Suisse

Beat Feuz, roi de la descente pour la 3e année consécutive et Mauro Caviezel, vainqueur surprise du petit globe de super-G, suivent au classement général de la coupe du monde avec leur 6e et 7e place.

Avec encore Meillard au 10e rang, Yule au 13e et Odermatt, malgré un mois d'absence, au 17e, les Helvètes ont marqué énormément de points, tout comme leurs coéquipières de l'équipe nationale.

Résultat la Suisse remporte, et c'est un évènement, le classement par nations (on y reviendra) et met fin à 31 ans de domination Autrichienne ! Une statistique assez incroyable.

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Clément Noel tout près

Le skieur Vosgien, devenu membre du club de Val d'Isère, a réussi une saison à nouveau incroyable en slalom. Il termine à la 2e place du classement de la discipline à seulement 2 points de Kristoffersen.

Comme Pinturault, la fin de saison prématurée ne l'aura pas arranger.

Devenu une référence entre les piquets courts, Clément Noel fait désormais partie des tout meilleurs mondiaux et conserve bien évidemment ses chances pour devenir dans le futur le numéro 1 en slalom.

La concurrence s'annonce toutefois sérieuse avec Daniel Yule, Kristoffersen et pourquoi pas le jeune prodige Italien Alex Vinatzer. 

Le Savoyard d'adoption va également se mettre progressivement au slalom géant.

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Dominik Paris le malchanceux

Le colosse Italien, auteur d'une première partie de saison fabuleuse, flirtait avec la première place du général avant de se blesser lors d'un entrainement le 21 janvier.

Impressionnant en descente, comme en super-G, pas maladroit entre les piquets lors des combinés, nul doute que Paris aurait eu lui aussi son mot à dire pour le général.

On le retrouvera, on l'espère, en pleine forme pour la saison prochaine.

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La France sur le podium

Alexis Pinturault a bouclé la saison en tant que N°2 mondial, Clément Noel termine 12e, Victor Muffat Jeandet 15e, Johan Clarey 19e, Mathieu Faivre 29e, Nils Allègre 30e et Maxence Muzaton 34e.

Adrien Théaux, autre malchanceux de l'hiver, termine 47e.

Une équipe de France qui boucle la saison sur le podium de la coupe des nations masculines derrière la Suisse et la Norvège, et, s'il vous plait, devant l'Autriche.

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Le classement général de la coupe du monde 2020 ICI

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Photo : Alpinlandslaget

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