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Des résultats qui ne passent pas
Passés complètement à côté du super-G des mondiaux de Saalbach, les quatre skieurs Tricolores qui ont pris le départ, se sont attirés les foudres du patron.
"Le bilan n'est pas bon. On n'était pas là pour proposer ça. Je mets un petit bémol sur la course de Florian Loriot (13e), qui revient de blessure (commotion cérébrale à Kitzbühel en janvier) et s'était peu entraîné depuis, et qui n'avait pas encore d'expérience des Mondiaux.
Pour les autres, Nils Allègre17e, Matthieu Bailet et Nils Alphand, qui n'ont pas terminé la course, le discours était de prendre des risques, d'être joueur et de tout tenter, et ils n'ont pas su le faire.
Moi, aujourd'hui, je reste quand même sur ce que j'ai vu de la course et en termes de prise de risque, on n'a pas du tout su le faire. Ils n'ont pas cherché la vitesse, ils n'étaient pas dans l'instant, ils n'étaient pas instinctifs, ils n'étaient pas eux-mêmes.
Je leur fais confiance pour réagir lors de la descente. Je leur avais dit que je ne voulais pas qu'ils aient des regrets, et je pense que là, ils vont en avoir. Je ne suis pas là pour leur mentir, mais ils le savent.
On va débriefer, se regarder droit dans les yeux et on va se dire la vérité" explique Frédéric Perrin à l'Equipe.
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