Julia Simon soulagée

19e du sprint d'Hochfilzen, Julia Simon s'est exprimée pour la première fois, en zone mixte, face à un micro depuis sa condamnation pour vols et escroqueries.

C'est difficile de récupérer un train qui est déjà en marche. Je sens que je manque énormément de rythme. Sur ce premier tour et j'ai du mal à me mettre dedans. Il me manque aussi un petit peu de puissance sur la fin.

Je suis vraiment très contente. J'ai eu de très bonnes sensances derrière la carabine. J'ai été dans l'instant présent.

J'ai réussi à mettre en place ce que je voulais. Maintenant, il va me falloir des courses pour revenir dans le rythme." explique Julia Simon au micro de la chaine l'Equipe.

Je me suis vraiment beaucoup entraînée à la maison, mais ce n'est jamais pareil. Tu es toute seule et puis rien ne remplace un dossard qui vous donne cette adrénaline et un peu cette pression qui peut couper un petit peu les jambes.

Pour aborder la course, j'étais tout de même sereine, une Ferrari ne devient pas un panda, comme aime le dire Lisa Vittozzi et mon résultat c'est encourageant pour la suite.

La semaine dernière ce n'était pas évident de regarder Östersund depuis la maison. Après, honnêtement, j'ai regardé certaines courses, pas toutes.

Je pense que mon objectif, c'était de ne pas me braquer et culpabiliser. Là je suis revenue complètement dans le flou et le retour dans le groupe n'est pas forcément évident.

En fait, je me suis posé des questions quand j'étais chez moi. Je me suis dit, pourquoi tu y retournes ? Qu'est-ce qui t'anime ? Qu'est-ce que tu aimes ? Et en fait, la réponse est toujours la même. C'est que j'adore ce que je fais.

Le biathlon, c'est clairement ma passion. Je vibre en regardant, bien sûr, mais je préfère le faire pour le moment. Je sens que je n'étais pas arrivée au bout de mon histoire.