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Fabuleuse ambiance, fabuleuse journée
Malgré les restrictions sanitaires et une aire d'arrivée réservée uniquement à 1000 VIP, les fans Suisses sont venus par milliers s'installer en bord de piste, notamment sur la partie haute, avec les yeux fixés sur le "Hundschopf".
Une masse incroyable de passionnés, avec drapeaux, qui a su rendre cette course et son tracé mythique encore plus belle. Tout cela sous un soleil éclatant qui va assez vite réchauffer tout le monde.
Evidemment ce peuple Suisse n'avaient d'yeux que pour Beat Feuz, l'enfant du pays, en quête d'un 4e succès historique ici, et pour le prodige Marco Odermatt qui épate la planète ski.
Des supporters chauds bouillants également devant les écrans avec la TV Suisse Allemande qui va encore une fois dépasser les 80% de part d'audience durant la course, des chiifres à faire palir d'envie les fans Tricolores.
Bref tout était en place pour une nouvelle journée Suisse, qui va finalement se terminer avec le triomphe de l'ennemi Vincent Kriechmayr, le champion du monde en titre qui n'aurait jamais du prendre le départ, sans une entorse au règlement offerte par la FIS.
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Un succès qui va faire parler
Vincent Kriechmayr, très grand champion, se montrera, il faut être clair, le plus fort et le plus rapide aujourd'hui. Parfait du haut en bas, sur ce Lauberhorn interminable, il va s'imposer pour la 2e fois ici, après 2019, avec 0.34sec sur Beat Feuz et 0.44sec sur l'Italien Dominik Paris.
Trois monstres de la discipline sur le podium, manqué de quelques centièmes par le leader du général Marco Odermatt, tenez vous bien, qui skiait pour la première fois de sa carrière sur la totalité de la piste.
Sportivement la victoire de Kriechmayr, la 10e de sa carrière, est fabuleuse et sans aucune discussion. Par contre dans les faits elle prête à polémique et les Suisses et les autres n'ont pas aimé.
Explications : Testé positif au Covid en début de semaine, Kriechmayr manque le premier entrainement de cette descente, même chose le lendemain au moment où il refait un test cette fois négatif.
Il s'en va très vite rejoindre Wengen et participer au super-G de jeudi mais, gros hic, il ne pourra pas participer aux descentes car il n'a pris part aux entrainements.
Et là, sous pression de la fédération Autrichienne, la FIS va tout simplement lui organiser un "entrainement spécial" ou il sera le seul à prendre le départ, pour seulement quelques mètres.
Voilà le tour est joué, Kriechmayr pourra prendre part aux descentes avec le résultat que l'on sait. La FIS s'est justifiée en évoquant faire tout son possible pour permettre à tout le monde de prendre le départ avec les conditions sanitaires actuelles.
Reste à savoir si on déroulé le même tapis rouge pour Monsieur X ? Du coup, vous comprenez facilement pourquoi cette victoire de Vincent Kriechmayre ne va pas très bien passé dans le coeur des fans Helvètes.
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Revenons au sport, c'est mieux, avec ce Marco Odermatt, éblouissant, qui vient faire jeu égal avec les ténors de la discipline, tous bien plus âgés que lui.
Le nouveau patron du ski mondial, désormais capable de gagner en géant, en super-G et descente, est tout simplement génial. Ce champion est une bénediction pour la discipline qui a besoin d'une telle fraîcheur.
Matthias Mayer (AUT), avec son dossard N°1, se classe 5e juste devant le surprenant Slovène Martin Cater et le vainqueur de la veille (format plus court) Aleksander Aamodt Kilde qui s'est raté aujourd'hui sur le passage clé.
Stefan Rogentin, révélation Helvétique de l'hiver, prend une chouette 8e place suivi par les Autrichiens Otmar Striedinger et Max Franz.
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Et malheureusement côté Tricolore c'est encore une fois un bilan terne et sombre. Nos spécialistes de la vitesse sont dépassés dans tous les sens du terme et doivent se contenter des accessits.
La situation globale, actuelle du ski Français, n'est pas si bonne qu'on voudrait nous le faire croire. La moyenne d'âge de nos équipes est vieillissante et depuis quelques années très très peu de jeunes parviennent à percer.
Certes on possède des leaders fabuleux avec Alexis Pinturault, Tessa Worley, Clément Noel ou Mathieu Faivre, mais c'est, il faut le dire, l'arbre qui cache la forêt. Et cela ne nous rend pas très optimiste pour les dix ans à venir.
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Suite des réjouissances dès dimanche, toujours à Wengen, avec le slalom.
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