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Une mission très difficile

En Norvège, vous le savez, les rares places disponibles pour la coupe du monde, encore plus rares pour les mondiaux sont neuf fois sur dix réservés aux membres de l'équipe nationale.

Si vous vous préparez en dehors du cadre, dans un Team privé, la mission sera très difficile car il faudra prouver, plusieurs fois, avoir un niveau égal, voire supérieur aux habituels titulaires.

C'est dire l'ampleur de la tâche qui attend cette année Mikael Gunnulfsen, 29 ans, et plusieurs autres fondeurs Norvégiens ambitieux.

Impressionnant fin novembre 2020 lorsqu'il gagnait les sélections Norvégiennes à Beitostolen, Gunnulfsen s'est ensuite cassé le jambe en février 2021. Brisé sans son élan, il n'a pourtant jamais renoncé.

L'an passé il est revenu à un bon niveau et n'a pas hésité à participer aux longues distances pour retrouver un physique qu'il veut encore améliorer.

"Cet hiver je vais tout miser sur les mondiaux, il y a un 50km classique, format que j'aime beaucoup et un 15km skating, ma distance préférée. Depuis 2020 je suis sans doute devenu plus complet et meilleur fondeur.

Je peux boucler des longues distances de 90km, bien réussir en sprint et pour réussir mon objectif, je dois retrouver et dépasser mon niveau de novembre 2020." explique t'il à Langrenn.com.

"Aujourd'hui ma jambe est enfin guérie, je ne suis plus obligé de rester cantonné en ski-roues. Je planifie désormais 1000 heures de préparation avec du ski-roues, que j'adore pratiquer en été mais aussi de la course à pied.

Il n'est pas rare que mes séances en forêt dépassent trois ou quatre heures. Pour le moment je reste assez calme mais le début de l'automne, il y aura beaucoup plus d'entrainement à seuil."

Mikael Gunnulfsen, qui sera bien entouré dans le nouveau Team Aker Daehlie, aura cette fois les moyens de ses ambitions.