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Un bilan tristounet
Comme on le soulignait ce dimanche, personne n'aurait parié sur ce zéro médaille aux mondiaux en début de saison. Les biathlètes et le staff espéraient beaucoup mieux et ne s'attendaient vraiment pas à cela, encore moins en l'absence des Russes et des Biélorusses.
Bien évidemment le titre du relais est loin d'être anodin et montre, à tous, que notre équipe de France reste très solide mais tout n'est pas si rose au royaume du biathlon Tricolore.
Avec pour meilleur résultat une 9e place en sprint, une 12e en poursuite, une 4e sur le 20km et une 6e sur le mass-start, le bilan individuel est tristounet, pour ne pas dire passable, ou mauvais, c'est selon.
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Mais tout cela n'alarme pas Stéphane Bouthiaux : "Cela reste correct même si c'est moins incroyable que dans un passé récent." indique t'il dans l'Equipe.
Pour établir son analyse le DTN prend en compte les deux médailles de Julia Simon, heureusement qu'elle était là, et les résultats des filles. "C'est une équipe en pleine construction, en pleine progression" ajoute t'il.
Stéphane Bouthiaux se montre moins optimiste concernant le groupe masculin : "La filière est en peu en difficulté" glisse t"il justement en pointant, sans le nommer, un sérieux manque pour concurrencer les biathlètes installés en coupe du monde.
Un constat assez alarmant car cet hiver les biathlètes Tricolores masculins, présents sur le circuit IBU Cup n'ont pas brillé. Seuls Eric Perrot, venu faire une pige, et Oscar Lombardot, présent aux mondiaux se sont montrés.
Il y a aura, une fois la saison terminée, des mises au points à faire et sans doute pas mal de correction. "Il faudra prendre le temps de débriefer au printemps." conclu le DTN du biathlon Français.