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Des séances d'entrainement extrêmes
"C"était de la folie" indique Endre Stroemsheim sur le site de TV2. La veille, le biathlète Norvégien, sur son vélo, a grimpé une douzaine de fois consécutives une sévère pente de 7km de long, pour un total de 10 000m de dénivelé positif.
"J'ai passé au total 15 heures sur mon vélo, c'était la séance la plus extrême de ma vie, c'est terriblement monotone et très dur. Durant la première moitié de la journée j'ai lutté contre le froid.
Puis contre les coups de chaleur et les orages lors de la seconde partie. J'ai pensé abandonné plusieurs fois mais finalement je me suis accroché pour atteindre l'objectif fixé à l'avance.
Ce matin au réveil, c'était compliqué, j'avais l'impression d'être en plomb mais je suis tout de même venu bosser en salle de musculation." explique t'il.
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Du changement
Non sélectionné en équipe A malgré son succès au général de l'IBU Cup, Endre Stroemsheim a opéré un changement radical dans sa préparation.
Désormais il s'inflige cinq grosses journées d'entrainement durant la semaine, avant de prendre deux jours de repos le week-end. "Cela me donne une liberté absolue le samedi et le dimanche, c'est appréciable et surtout j'apprécie de pouvoir suivre ma propre voie."
Devenu consultant pour TV2, Ole-Einar Bjoerndalen, pourtant connu pour être un bourreau de travail avoue son scepticisme. "J'ai du mal à croire que cela marchera, cela me semble irréel.
Mais d'un autre côté Endre a choisi un chemin différent des autres, il doit s'en sentir capable"
L'avis de la légende ne changera rien, Stroemsheim, persuadé d'être dans le vrai, va continuer son chemin. "L'an passé j'ai déjà obtenu des résultats en changeant progressivement, cette année je veux aller encore plus haut.
J'ai l'assurance de me rendre sur la première étape de coupe du monde, il faudra savoir saisir les prochaines opportunités et mon travail me donne de la confiance." conclu t'il