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Plus important que prévu

En 2016, une psychologue Norvégienne nommée Ingvild Pettersen avait menée une première étude. Celle-ci démontrait que 19% des jeunes fondeuses et jeunes biathlètes, 16 à 19 ans souffraient de troubles alimentaires.

Cinq ans plus tard, selon Dagbladet, c'est aujourd'hui 29% des filles qui seraient touchées, soit environ une jeune athlète sur trois. 

"Je suis vraiment surpris par ces chiffres qui montrent à quel point le problème est important." s'inquiète Marcus Cramer, entraineur Allemand d'une partie du groupe national Russe.

"Tout cela nous montre aussi qu'il serait très dangereux de proposer aux dames, le même programme que les hommes, et notamment des distances plus longues. Cela ne ferait qu'augmenter le problème.

Il faut absolument faire quelques chose, peut-être que la Norvège devrait introduire un indice IMC minimum pour participer aux compétition. Je sais aussi que certaines athlètes sont touchées en Allemagne et en Russie, mais c'est beaucoup moins important." conclu Cramer.

A noter, et c'est important, que ces troubles alimentaires touchent également les garçons. Sur cette même étude de Dagbladet, il ressort que 7.5% des 16-19 ans sont également touchés.

Le biathlète Johannes Boe, en revanche, ne se montre guère surpris par ces chiffres : "Pour moi ce ne sont pas chiffres inattendus, tout le monde essaye de faire le plus et le mieux possible pour atteindre le haut niveau, la gestion de la nourriture fait partie de la réussite dans les sports d'élite."