Tour de Ski : Une ambiance glaciale à Toblach

Lors du 10 km classique féminin, remporté lundi par la Norvégienne Astrid Øyre Slind, le stade était presque désert.

Un journaliste, sur place, a compté à peine une cinquantaine de spectateurs dans la zone d'arrivée, et estime le total sur l'ensemble du site entre 100 et 200 personnes.

C'est évidemment un énorme flop pour la FIS et ceux qui ont imaginé le tracé de ce Tour. C'est aussi un chiffre affolant qui en dit long sur l'état de la discipline, poussée au fond du trou pour ses dirigeants et ses propres athlètes.

A force de tout faire à l'envers, à force de transformer de prioriser le sprint, de raccourcir les distances, à force de laisser la Russie sur le côté, à force de voir les meilleurs zapper certaines étapes, le constat est terrible.

Le grand public a tout simplement fui la discipline, excepté à de rares endroits en Suède ou en Norvège.

« C'est un peu trop morne », a confié la Suédoise Ebba Andersson après la course. La quadruple vainqueure d'étapes sur le Tour regrette ce manque d'engouement : « On aimerait qu'il y ait plus d'intérêt pour l'un des moments forts de la saison. »

Chez les hommes, plus tôt dans la journée sous un soleil radieux, l'affluence était légèrement meilleure, mais on est très loin d'une grande fête populaire, très loin des chiffres du biathlon, du ski alpin et du saut à ski.

Frida Karlsson, autre star suédoise, a elle aussi trouvé la situation « un peu triste » lorsqu'on lui a demandé de se retourner pour observer le public clairsemé. 

Ce constat on le fait depuis de nombreuses années mais rien ne bouge, pire encore, les dirigeants FIS du ski de fond continuent de creuser leur trou. 

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