Linn Gestblom de retour

Ce samedi, la Coupe du monde de biathlon reprend ses droits à Östersund avec les relais.

Pour la locale Linn Gestblom-Persson, 31 ans, ce sera bien plus qu’une simple rentrée : c’est un retour sur le grand circuit après presque deux ans d’absence.

673 jours exactement se sont écoulés depuis sa dernière course de coupe du monde, à Antholz en janvier 2024. Une blessure récurrente à l’épaule, des opérations, une rééducation interminable…

La Suédoise avoue sans détour qu’elle se sent « rouillée ».

« J’ai l’impression d’être une débutante. Genre : attends, comment ça marche déjà ? », sourit-elle, mi-gênée, mi-heureuse, lors de la présentation de l’équipe suédoise.

Quand Johannes Lukas, l’entraîneur en chef, lui a annoncé sa sélection, l’émotion était immense. « J’espérais, bien sûr, mais rien n’était sûr. Je suis tellement contente de refaire partie de ce groupe », confie-t-elle.

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Prudence tout de même

Le week-end dernier, à Idre, Gestblom a disputé sa première course de haut niveau depuis près de deux ans.

Résultat : une très encourageante 3e place au sprint. Le lendemain, elle a volontairement déclaré forfait pour le second sprint.

« C’était la chose la plus sage à faire », explique-t-elle. L’objectif est clair : préserver cette épaule fragile et monter en puissance progressivement.

« Je ne ressens plus de douleur, mais c’est toujours un équilibre délicat. J’alterne entraînement et rééducation. Il faut y aller en douceur, presque en mode “sneak” », dit-elle en riant.

Interrogée sur sa capacité à enchaîner toutes les courses du week-end d’ouverture (relais samedi et dimanche, individuel et sprint en semaine), elle reste prudente :

« On verra. Il y a un compromis à trouver. Mais le dialogue avec les entraîneurs est vraiment excellent. »

Une dernière place encore en jeu

Côté sélection féminine suédoise, une place reste vacante pour le moment. Une maladie dans l’équipe oblige Johannes Lukas à attendre les dernières nouvelles avant de trancher.

L’avantage ? Toute l’équipe vit et s’entraîne déjà à Östersund, le site de la compétition.

« La situation est un peu particulière chez les filles. On va observer les derniers entraînements ici et faire une sélection la plus juste possible », explique le coach.

Anna-Karin Heijdenberg, Johanna Skottheim et Sara Andersson sont ainsi en balance pour la dernière place en coupe du monde ou un éventuel passage par la Coupe IBU.

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