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Championnat du monde 2019 / Östersund : Sprint dames
Médaille d'or : Anastasia Kuzmina
Médaille d'argent : Ingrid Landmark Tandrevold
Médaille de bronze : Laura Dahlmeier
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Fabuleuse Kuzmina
Après avoir remporté à PyeongChang son 3e titre olympique en carrière, la Slovaque, maman de deux garçons, avait longuement hésité à poursuivre sa carrière. Elle s'était finalement décidé car l'or mondial manquait toujours à son palmarès.
Du coup elle décide de décaler un peu sa préparation de manière à arriver à son top pour ces mondiaux d'Östersund. Avec toute son expérience, elle est tout simplement monter en puissance au fil des étapes de la coupe du monde.
On vous l'annonçait hier très en forme et visiblement c'était le cas. Malgré une erreur au tir, la reine Slovaque ajoute la manière avec un bon 6e temps de ski, et surtout une fin de sprint impressionnante.
Tout ceci malgré un rhume et un mal de gorge persistant. "J'avais même hésité à prendre le départ" a t'elle dit après la course.
Kuzmina avait parfaitement gêrer son effort et garder les réserves nécessaires pour terminer comme une fusée. Là voilà enfin récompensé par cet or mondial, insaisissable jusque là.
Dans quelques jours, elle pourra annoncer, au sommet de son art, sa retraite sportive. Les adieux dont elle a toujours rêvé.
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Anastasiya Kuzmina might not be at 100% physically and can only whisper -- but that hasn't stopped her from becoming World Champion in the sprint in #2019Ostersund!
— IBU World Cup (@IBU_WC) 8 mars 2019
Rewatch the race on https://t.co/bk5aBBso9Q pic.twitter.com/Rxyl8uoe6u
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Tandrevold l'invitée surprise
Toute la Norvège, et la planète biathlon, attendait un exploit de Marte Olsbu-Roeiseland ou de Tiril Eckhoff, mais c'est finalement la grande espoir du pays, 22 ans, seulement, qui est sacrée vice championne du monde.
Auteur d'une course parfaite, avec un 10/10 rare et difficile en raison d'un vent tourbillonnant et piégeux, Ingrid Landmark Tandrevold, a su bonifier ses qualités de tireuse en ajoutant une belle course sur les skis.
16e chrono de la course, elle vient prendre l'argent à 9.7sec de la gagnante tout en lançant définitivement sa carrière vers les sommets.
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Laura Dahlmeier réussit son pari
Comme Kuzmina, la star Allemande était, au printemps, hésitante sur son avenir. Son amour pour son sport en a décidé autrement mais elle avait toutefois décidé de se préparer un peu comme le voulait.
Avec l'accord de son nouvel entraineur, elle a planifié sa saison à la carte en jonglant aussi avec plusieurs soucis de santé.
Confiante en ses moyens, cette véritable chasseuse de médaille a une nouvelle répondu présente sur un grand rendez-vous. Sa course restera comme un modèle de gestion avec un départ prudent, un tir parfait, et une dernière boucle impressionnante.
A l'arrivée ce sera une médaille de bronze à 12.6sec avec le petit brin de réussite qui lui permet de passer juste devant l'héroïne locale, la championne olympique Hanna Oeberg.
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Les Suédoises ont tout donné
Hanna Oeberg, superbe 4e avec un 9/10, regrettera sans doute les six petits dixièmes qui la séparent du podium. Sa coéquipière Mona Brorsson, excellente 5e, à 21ses, a également rempli sa mission.
Les biathlètes de Pichler avaient, et on s'en doutait bien, parfaitement préparés leurs mondiaux. Pour la médaille il faudra patienter au moins 48h avant de défendre leurs chances sur la poursuite.
Denise Herrmann, annoncée elle aussi en grande forme, a signé le meilleur temps de ski. Mais avec deux fautes au compteur, la seconde Allemande ne pouvait pas mieux espérer que sa belle 6e place.
Eckhoff se classe 9e, Wierer qui reprend le dossard jaune 10e, Makarainen 12e, Vittozzi 21e et Olsbu Roeiseland seulement 25e.
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Moins bien que prévu pour les Françaises
On pourrait aussi écrire "plus mauvais que les précisions" c'est selon. Mais une chose est certaine ce sprint est totalement manqué pour notre équipe féminine qui signe sa plus mauvaise course de l'hiver.
"Je ne suis pas inquiet car statistiquement on ne fera pas de médailles individuelles sur ces mondiaux" indiquait ce matin Stéphane Bouthiaux, le boss du biathlon Français en parlant des filles.
Pour les médailles en sprint c'est effectivement cuit et pour la poursuite, excepté un miracle venant de Célia Aymonier, c'est très fortement compromis. Pour la suite, on se gardera de faire des pronostics.
Par contre nous sommes un peu plus inquiet que le patron car pas grand chose ne semble fonctionner. Des fautes à répétition et des temps de ski dans la moyenne du peloton, pas grand chose de croustillant à se mettre sous la dent.
Et le bilan de la course parle de lui même : Aymonier s'en sort à peu près avec une 23e place à 1min05, deux erreurs, mais ses coéquipières sont très loin du compte.
Anais Chevalier, collée sur la neige, termine 32e à 1min30 avec un beau 9/10.
Les jeunes Savoyardes, cinq erreurs toutes les deux, terminent 60e et 61e à des années lumières de leur niveau moyen.
Pire que cela, Julia Simon n'est même pas qualifiée pour la poursuite.
Et Braisaz, sans doute dépitée, passe d'extrême justesse avec son 60e rang. Ou est passée la Justine de décembre 2017 ?
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Les classements de la coupe du monde ICI
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Photo : Nordic Focus
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