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Des budgets qui vont poser problême

Cet hiver la FIS et les autorités sanitaires de chaque pays demanderont toutes des tests PCR négatifs pour avant de prendre le départ d'une course de coupe du monde.

Tous les athlètes et membres du staff devront en réaliser sans doute deux par semaine, en moyenne, et tout cela représente un sucrcoût important.

Pour une équipe d'une trentaine de personnes, cela représente un budget supplémentaire de 10 000 euros environ chaque semaine, à multiplier par 13, soit 130 000 euros environ pour la saison.

Ce ne sera pas un souci pour la Suède et la Norvège, avec leur budget important, mais pour de nombreuses équipes c'est devenu une vraie barrière.

"Nous avons fait quelques économies durant la préparation mais aujourd'hui on pense qu'on ne sera pas en mesure de prendre le départ de toutes les étapes, c'est trop cher pour nous" avoue l'entraineur US Chris Grover.

"On espère que le prix va diminuer, ou alors qu'on nous autorise à utiliser les tests salivaires plus rapides et moins chers."

Déjà contrariés par les contraintes liés aux voyages, pays hors UE, les Américains font désormais face à deux problêmes.

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Le souci financier qui touche pas mal de nations inquiète aussi les plus grandes au point que la Suède pourrait, en cas d'urgence, apporter un coup de pouce financier.

"On va se concentrer sur nos propres tests mais si on reçoit un appel à l'aide, nous allons voir ce que l'on peut faire.

Nous tenons à la présence de toutes les nations, sinon ce n'est plus une coupe du monde" conclu Anders Byström, directeur de l'équipe nationale.