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Neige de printemps en février

Les fondeurs Norvégiens qui ont manqué les 3/4 de la saison pour se protéger du covid, se plaignent déjà des conditions rencontrées sur le site d'Oberstdorf.

Il est évident que passer de l'hiver Scandinave au printemps Allemand, températures autour de 14°C, et retrouver une neige aussi lourde que détrempée, c'est un sacré choc et visiblement cela ne leur convient pas.

"Je ne vais même pas penser aux médailles, plus je skie, plus je deviens bronzé, on se croit à la plage" indique Emil Iversen. "On se demande même si il ne serait pas mieux d'annuler ces mondiaux tellement."

"C'est impossible de skier dans une neige comme celle là" ajoute Erik Valnes, "Ce n'est pas du ski, on s"enfonce dans de l'eau et il faut sauter pour avancer."

"Je ne vais pas me gêner pour dire que ce sont les pires conditions rencontrées dans ma vie" conclu Iversen qui résume un peu le sentiment de tout le monde.

Mais que faire face à de telles températures, rarement vues en février, et qui risque bien de durer longtemps.

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Sundby pas d'accord

En revanche, le plus expérimenté des Norvégiens, qualifié uniquement pour le 15km, n'est pas d'accord. "A mon avis il est possible de glisser et de skier, ce sera toutefois un vrai défi pour les athlètes et les techniciens.

Nous ne sommes pas habituées à de telles conditions et on aura pas d'autres choix que de s'habituer."

Cette neige de printemps, que vous pouvez apercevoir sur les différents comptes Instagram des athlètes, va sans doute faire de gros dégats et nous amener probablement quelques surprises dans les prochains jours.

Sans parler des températures élevées qui vont rendre les efforts encore plus difficiles.

Nous aurons un premier aperçu de ces conditions, en course, dès jeudi avec les épreuves mondiales de sprint.