Les propos du N°1 mondial font des vagues
Ces derniers jours, une interview de Daniel Tschofenig, le vainqueur de la coupe du monde de saut à ski, a fait beaucoup de vagues et même déclenché une nouvelle tempête en Norvège.
Frontalement attaqué pour avoir utilisé des combinaisons non conformes lors des derniers Championnats du monde de ski nordique à Trondheim, Johann André Forfang et Marius Lindvik ont vivement réagi.
Le premier nommé reconnaît que l’affaire a pu frustrer d’autres nations, mais il insiste : lui et Lindvik n’étaient au courant de rien.
« L’enquête est claire, on n’a rien su de la manipulation des combinaisons, explique-t-il à NRK. Je trouve ça dommage que Daniel essaie de lancer une guerre des mots entre nos équipes. »
Lindvik se montre nettement plus offensif :
« Si Tschofenig veut être aussi bruyant, il devrait au moins avoir les idées claires. J'espère qu’il pourra se regarder dans le miroir, et cela vaut également pour les autres équipes autrichiennes et allemandes. »
L’Autriche et l’Allemagne pas épargnées
L’enquête sur ce scandale, qui a secoué le monde du saut à ski, a révélé que plusieurs nations, dont l’Allemagne et l’Autriche, ont elles aussi expérimenté avec leur équipement pour la saison 2023/24.
Selon TV 2, qui a eu accès à une partie du rapport confidentiel, Christian Kathol, ancien responsable du contrôle du matériel en Coupe du monde, a confirmé des tentatives pour modifier les sous-vêtements afin d’optimiser la surface des combinaisons.
Malgré ces révélations, aucune sanction n’a été prononcée, mais les règles ont été renforcées pour la saison 2024/25.
Forfang, lui, ne mâche pas ses mots : « Je me demande si Daniel, et les équipes autrichienne et allemande, ont bien lu le rapport. Parce que, dans leur cas, il n’y a eu ni sanctions ni conséquences. »
Invitées à réagir, par la NRK, les Fédérations Norvégiennes et Autrichiennes n’ont pas souhaité en rajouter, préférant toutes les deux s’en tenir aux sanctions inexistantes prononcées par la FIS.