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Alejandro Tabilo après sa victoire contre Novak Djokovic en 1/16e

Elevé avec le mythe de Rafa, avec qui il a joué en exhibition en 2022, le Chilien de 26 ans, 32e mondial avant ce tournoi, a éliminé en deux sets le numéro 1 mondial et six fois vainqueur de ce tournoi.

Il atteint ainsi les huitièmes de finale d'un Masters 1000 pour la deuxième fois de sa carrière (Indian Wells 2023).

"J'ai parlé à ma famille, à ma petite amie, à mes amis : je n'y crois toujours pas, nous avons même pleuré. Avec Novak aujourd'hui, j'ai vécu un rêve, mais je dois continuer à travailler, en maintenant cette confiance le plus longtemps possible.

Après le premier set, j'étais content, je jouais bien et je voulais maintenir ce niveau. Mais on aurait pu passer troisième à tout moment, même si point après point j'y croyais de plus en plus.

Je ne pensais pas au score, je restais toujours détendu. J'essayais de me concentrer sur moi-même, au début j'ai bien commencé et ensuite j'ai essayé de ne pas laisser de points gratuits." a expliqué Alejandro Tabilo en conférence de presse.

Grâce à sa victoire sur Novak Djokovic, il est devenu le deuxième Chilien au cours des 34 dernières années à vaincre un numéro 1 mondial.

Avant lui, seul Fernando González y était parvenu, en battant Andre Agassi en demi-finale à Washington en 2003, Leyton Hewitt à Hambourg la même année et Roger Federer en phase de groupes des Nitto ATP Finals 2007.

Vainqueur début janvier à Auckland, son premier titre en carrière, Alejandro Tabilo a fait son apparition dans le Top 50 avant de montrer l'étendue de ses progrès sur terre battue, sa surface de prédilection.

 "J'ai beaucoup appris, j'ai compris que je pouvais bien jouer en tant que contre-attaquant : je sais à quel point je peux être agressif. Je pense que mon service s'est beaucoup amélioré et cela m'a beaucoup aidé. "

En dehors du terrain, il est passionné d'échecs comme de nombreux joueurs de tennis.

 "Je n'ai pas joué depuis un moment. Quand j'étais enfant, j'étais plutôt bon, et peut-être que cela m'a aidé car comme au tennis, il faut toujours garder une longueur d'avance sur son adversaire et bien lire le jeu.

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