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Les limites d'un systême

Certains se félicitent d'avoir des quotas en coupe du monde afin de permettre à plusieurs nations de briller sur le circuit mais il devient de plus en plus pénible de voir des athlètes capables de figurer dans le Top 30 mondial privés de compétition par ce règlement.

Imagine t'on au tennis, en athlètisme ou en cyclisme des sportifs capables de gagner des courses mis hors jeu uniquement en raison de leur nationalité ? Bien sûr que non et ce qui fait la richesse de ces sports.

Mais voilà, dans les disciplines hivernales, les instances ont choisi un autre systême et chaque année il y a de la casse, notamment au sein des meilleures équipes. La preuve encore ce printemps avec l'éviction des équipes nationales Norvégiennes d'Aleksander Fjeld Andersen et Sverre Aspenes.

Andersen, 26 ans, 4e du général IBU Cup en 2023, 10e et 6e en mars sur le circuit coupe du monde se retrouve hors jeu, tout comme le rapide Aspenes, récemment sacré champion national du sprint devant Johannes Boe.

C'est tout simplement hallucinant de voir deux biathlètes si forts écartés par la Fédération Norvégienne. Botn, Paulsen, Stroemsheim, Sörum et les jeunes Uldal et Overby ont été choisis en équipe B, pas les deux autres.

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"Je dois admettre que ça a été un gros choc, et c'était dur à avaler. Je ne l'avais pas vu venir. Je pensais avoir sécurisé ma place après mon 6e rang en coupe du monde.

Et je ne pensais pas voir un jeune prendre ma place" a déclaré Aleksander Fjeld Andersen à la NRK.

Je suis dans l'équipe depuis quatre ans et je n'ai pas beaucoup évolué, c'est la justification que l'on m'a donné. C'est comme ça, je suis un peu triste car je pense être assez bon pour appartenir à toutes les autres équipes élites du monde.

On m'a également dit qu'ils voulaient faire de la place aux jeunes coureurs."

Désormais Aleksander Fjeld Andersen se retrouve devant deux choix : reprendre ses études ou peut-être trouver un financement privé afin de tenter une dernière fois sa chance sur le circuit, avec des portes quasi fermées.

Même chose pour le talentueux Sverre Aspenes qui méritait lui aussi beaucoup mieux.