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Un hiver compliqué
Le vainqueur de la coupe du monde 2021 avait de grandes ambitions, notamment olympique, mais rien ne s'est passé comme prévu. Dès l'entame de saison, il peine à trouver ses marques et va courir tout l'hiver après ses meilleures sensations.
Alexis Pinturault a évoqué des soucis de matériel pour expliquer ses résultats mais le souci était plutôt mental avec un manque de fraîcheur dû à tous les effort effectués les années précédentes et les nombreuses sollicitations qui ont suivi sa victoire au général.
L'an passé, après la saison, il n'a pas pris le temps de souffler et il ne veut surtout pas faire la même erreur cette année.
"Je reprendrai quand j'aurai l'envie et la motivation. Ça ne sera pas avant la mi-juin, voire fin juin, pour la préparation physique. Et remonter sur les skis, pas avant fin août à coup sûr. Là, on va couper, partir en Équateur et aux Galapagos pour faire de la plongée" confie Pinturault sur le site du Parisien - Aujourd'hui en France.
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Le Savoyard évoque ensuite son envie de se rapprocher de chez lui pour différentes raisons.
"Je souhaite plutôt être plus souvent en France, et moins en Autriche Ça a toujours été ma volonté, mais il y avait très peu de stations de ce pays qui proposaient des pistes toujours préparées.
C'est maintenant le cas à Courchevel, ma station, où même en nocturne c'est praticable désormais. Donc on va essayer de trouver des solutions pour être plus présent, tout en essayant de gérer la logistique liée aux nombreux déplacements."
"C'est toujours bien de changer un peu ses habitudes dans une carrière. Ensuite, j'aimerais devenir papa dans un futur proche, que l'on commence à fonder une famille avec Romane. C'est toujours mieux dans cette optique de se rapprocher de nos proches, des grands-parents qui pourraient garder les enfants."
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Gagner une nouvelle fois le globe ?
Le calendrier est de moins en moins fait pour les polyvalents qui font de la technique, comme moi. Pour jouer le général, c'est de plus en plus difficile : il n'y a plus de combiné, et le slalom devient hyperspécialisé, sur des sites particuliers qui rajoutent des contraintes de calendrier.
On est six sept, grand maximum, à faire slalom et géant sur le circuit. Il y en a 20-25 qui font super-G et géant. Il se peut donc que je fasse des choix par rapport au général », observe le Français.
2026 dans le viseur
"Aujourd'hui, je me vois plus facilement aller jusqu'aux Jeux de Milan-Cortina, avec les Mondiaux de Courchevel-Méribel d'abord l'année prochaine" conclu Pinturault.