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Classé 9e du général en 2022, son moins bon résultat depuis 2012, Alexis Pinturault n'a pas réussi à se libérer, à trouver le plaisir et la confiance durant cette dernière saison.
Le globe remporté l'année précédente, la débauche mentale et énergétique nécessaire et la gestion de l'après sont probablement la cause de ses résultats décevants. Ce qui est après tout très compréhensible.
Douze mois plus tard, le Savoyard revient avec d'autres intentions et sans doute beaucoup moins de pression sur ses épaules. Mieux dans sa tête, fixé sur de nouveaux objectifs, il est arrivé à Soelden plein d'envie pour la suite.
"La quête du classement général m'animera de nouveau, mais en parler maintenant est prématuré. Cet hiver, je dois déjà retrouver le chemin de la victoire avant de pouvoir espérer jouer le gros globe.
En plus, le calendrier de la saison ne m'avantage pas, avec plus de courses pour ceux qui combinent vitesse et géant.
Selon moi, Marco Odermatt est le mieux placé pour conserver son gros globe, même si Aleksander Aamodt Kilde peut être dangereux au général." expliquait-il à l'Equipe.
Alexis Pinturault pense à la coupe du monde mais au fond de lui, il rêve d'un sacre à domicile, de remporter son premier individuel chez lui à Courchevel.
"Les mondiaux c'est un rendez-vous palpitant, littéralement à la maison pour moi. Vu que je dois relancer la machine et me reconstruire en compétition, ces Mondiaux pourraient arriver au bon moment dans la saison.
C'est un événement hyper important aussi pour ma station. La piste pourrait me convenir, même en super-G. Pour le moment, je ne sens pas de poids, de pression."
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