La talentueuse skieuse néo-zélandaise de 23 ans est prête à attaquer la saison 2025/26 avec envie et un véritable feu intérieur qui brûle H24 pour son sport.
Après une dernière saison incroyable, avec sept podiums en neuf courses de slalom géant, une victoire et une médaille d’argent aux championnats du monde, elle revient à Sölden, là où tout a commencé pour elle à 17 ans en décrochant son premier succès en 2019.
« L’année dernière, j’ai vraiment franchi un cap », explique-t-elle sur le site de la FIS.
Avant, j’étais une skieuse du genre tout ou rien, mais j’ai appris à dompter le slalom géant, à être rapide sur toutes les pentes, dans toutes les conditions. Ça m’a donné un gros boost de confiance. »
Sölden, avec son glacier de Rettenbach, reste un défi de taille
« C’est probablement la piste la plus dure du circuit féminin, confie Alice.
Cette pente raide, interminable, et l’altitude à 3 000 mètres, c’est un choc pour le corps, surtout après m’être entraînée tout l’été en Nouvelle-Zélande, à basse altitude. »
Pourtant, elle l’admet avec un sourire : « Chaque année me fait un peu moins peur. »
Et cette saison, Alice Robinson ne se contente pas du slalom géant, sa discipline de prédilection. Elle veut aussi percer en Super G, où elle a déjà égalé son meilleur résultat (4e à Kvitfjell).
« J’aimerais devenir une vraie concurrente en Super G, dit-elle. Le slalom géant reste ma priorité, mais je veux progresser là-dedans. »
Ses yeux brillent surtout quand elle parle de ses vrais objectifs : les globes de cristal et les médailles.
« L’an dernier, je voulais jouer le globe en slalom géant, et ça reste mon but cette année.
Et puis, il y a les Jeux olympiques en 2026. J’ai envie de viser gros, comme la médaille que j’ai décrochée aux championnats du monde. »
Alice Robinson a été la première Néo-Zélandaise de l’histoire à remporter une course de Coupe du monde de ski alpin, en 2019 à Sölden.